Beci critique le plan Good Move et dénonce “l’amateurisme du gouvernement bruxellois”

Pour Beci, la politique de mobilité bruxelloise est “un échec“.

On vous en parlait en mars 2020: Good Move, le nouveau plan mobilité à Bruxelles, était officiellement approuvé, après un processus de participation de trois ans.

A lire: Feu vert définitif pour le plan de mobilité Good Move

Mais Beci, la chambre de commerce de Bruxelles, pointe du doigt “l’amateurisme du gouvernement bruxellois“. Pour elle, le plan est synonyme d’un retour de “quatre ans en arrière”.

“À Bruxelles, depuis le mois de mars, on oppose à nouveau l’automobiliste au cycliste, le navetteur au Bruxellois, les communes à la Région, la Région bruxelloise à la Flandre et à la Wallonie» explique Jan De Brabanter, Secrétaire-Générale Beci. Il poursuit: “Certes, la crise sanitaire a nécessité à juste titre quelques interventions dans l’espace public pour permettre la distanciation physique. Mais cela s’est fait dans la précipitation et l’amateurisme. Les communes bruxelloises s’opposent les unes aux autres, Uccle intente un procès contre la fermeture du Bois de La Cambre, les automobilistes attaquent la Région en justice sur les pistes cyclables, les commerçants et les entreprises suivent la même voie concernant des mesures prises au nom de la mobilité.”

Pour Beci, la politique de mobilité bruxelloise est “un échec“. “Comment le gouvernement bruxellois ose-t-il parler d’un plan de relance alors qu’il est ici question d’un projet à 500 millions de taxes nouvelles sans concertation alors que 25% des entreprises de Bruxelles sont virtuellement en faillite ?” déclare Olivier Willocx, CEO de Beci. 

La chambre de commerce de Bruxelles appelle le gouvernement à entamer “un véritable dialogue” avec tous les partenaires sociaux.

Rédaction

Partager l'article

16 octobre 2020 - 08h45
Modifié le 11 octobre 2022 - 10h02