Autour du 8 mars : une semaine de lutte pour les droits des femmes à Bruxelles et en Wallonie
Le point d’orgue de la mobilisation sera atteint samedi, lors de la Journée internationale pour les droits des femmes, avec une grève féministe et une manifestation dans la capitale.
De multiples activités, conférences, ateliers et manifestations sont prévues cette semaine et la suivante à Bruxelles et en Wallonie pour placer la lutte pour les droits des femmes sur le devant de la scène.
Chaque année, la lutte féministe reçoit un écho particulier le 8 mars, Journée internationale pour les droits de femmes, combat contre le sexisme ainsi que toutes les discriminations visant les minorités de genre, d’une part, et des offres promotionnelles pour des fleurs ou autres appareils ménagers, d’autre part, cet événement vise à mettre en avant les femmes et les personnes s’identifiant comme telles, ainsi que l’ensemble des oppressions qu’elles subissent. Les femmes gagnent toujours moins d’argent que les hommes, perçoivent des pensions moindres, s’occupent davantage des tâches ménagères ainsi que du soin et de l’éducation des enfants.
“Nous refusons les attaques directes sur nos droits, comme le dé-financement des associations féministes et LGBTQIA+, l’allongement du délai pour l’IVG conditionné à un consensus politique toujours plus hypothétique, et le contrôle accru sur nos corps. Nous nous opposons également au durcissement des politiques migratoires, à l’intensification des rafles et expulsions, qui renforcent le racisme et le colonialisme d’État.”, écrit ainsi dans son communique le Collectif 8 mars, avec en point de mire les mesures du gouvernement Arizona.
Le collectif dénonce aussi “l’inaction totale du gouvernement, qui préfère prolonger le nucléaire plutôt que d’adopter des mesures de réduction des émissions de carbone. Pendant que les classes populaires subissent austérité et répression, les plus riches continuent de bénéficier de cadeaux fiscaux.”
Grève féministe
La grève féministe veut montrer que “sir les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête.” car les femmes participent à tous les aspects de la vie : travail salarié, mais aussi travail domestique, soin aux autres, consommation et études. Tout ce travail est encore largement invisibilisé, rappelle les membres du Collectif.
À Bruxelles, outre la Marche mondiale des femmes, auront lieu également plusieurs ateliers et conférences samedi et la semaine qui suit. Des visites guidées féministes sur le “Bruxelles des sorcières” ou de béguinages seront organisées le week-end tandis qu’un flash mob “Free Dance for Women” animera la Gare Centrale samedi à 13h30. Des pièces de théâtre-action (“De quoi tu t’plains ? – La violence du syndrome méditerranéen”) ou de théâtre participatif (“Qu’auriez-vous fait à sa place ?”) sont également proposées.
Le Collectif 8 mars organise les 7 et 8 mars une série de rencontre, notamment à l’Ecole supérieure des Arts La Cambre, à l’ambassade d’Iran avec des femmes iraniennes ou encore au GAMS et à l’occupation des femmes sans-papiers.
Avec Belga – Photo : Arch. Bx1