Attentat à Bruxelles : “Le risque zéro n’existe pas”, estime la police fédérale

La police fédérale améliore la communication interne en réponse à l’attentat du 16 octobre à Bruxelles, mais le risque zéro n’existe pas, a déclaré le commissaire général de la police fédérale, Eric Snoeck, devant la Chambre ce mardi.

Eric Snoeck et, par extension, l’ensemble de la direction de la police se sont présentés devant les commissions parlementaires de la Justice et des Affaires intérieures pour expliquer l’attentat du 16 octobre. Pour rappel, Abdesalem Lassoued avait abattu deux supporters de football suédois à Bruxelles. Par la suite, il s’est avéré que la Tunisie avait déjà demandé son extradition en août 2022, mais que le dossier s’était égaré au parquet de Bruxelles.

La ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V), avait déjà souligné après l’attaque que la police avait suivi toutes les procédures. Les chefs de police ont confirmé cette version mardi, même si Eric Snoeck a souligné que l’information est incomplète tant que le Comité P, qui contrôle les forces de police en Belgique, continue d’enquêter sur l’affaire.

Néanmoins, selon le patron de la police, des améliorations peuvent être apportées en termes de communication pour réduire les risques de terrorisme.

Il est toutefois impossible d’éliminer tous les risques, a encore souligné le commissaire général. “Nous avons affaire à des centaines, voire des milliers d’auteurs possibles. Il est impossible de les détecter tous, de prendre les bonnes mesures au bon moment et de garantir à 100% que des attaques terroristes ne se produiront pas, surtout dans un État démocratique.”

Belga – Photo : Belga

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09 janvier 2024 - 12h21
Modifié le 09 janvier 2024 - 12h21