Action de sensibilisation aux enjeux de la fast-fashion place de la Monnaie à Bruxelles

Un groupe de 45 étudiants, issus de neuf pays européens, réunis au sein du projet “The Future we want”, a mené une action de sensibilisation du public aux enjeux de la fast-fashion vendredi après-midi place de la Monnaie à Bruxelles.

Outre un stand de sensibilisation, une donnerie nomade, une exposition de photos et des performances, notamment la performance “Sisypholia” de la compagnie Tchaïka passée par la rue Neuve voisine, les passants bruxellois se sont aussi vu proposer de signer une pétition pour interdire la publicité pour la fast-fashion dans l’Union Européenne. Une pétition, également disponible en ligne, qui a récolté quelque 2.500 signatures vendredi après-midi.

“Dans le cadre du projet ‘The Future we want’, qui questionne les objectifs de développement durable pour 2030, les jeunes ont décidé de se mobiliser autour des enjeux de la fast-fashion, autour de laquelle il y a énormément d’enjeux en termes d’environnement, de respect des droits humains ou d’inégalités”, déclare Romane Marchal, de l’asbl Eclosio, l’ONG de l’Université de Liège, une des neuf organisations non-gouvernementales portant ce projet.

“L’ambition du projet était aussi d’interpeller les politiques, que ce soit au niveau local, national ou européen. La pétition vise la publicité, car ce sont surtout les jeunes de 18-35 ans qui sont bombardés de publicité, notamment sur les réseaux sociaux, et c’est assez peu encadré”. Bruxelles était la dernière étape d’une “caravane transnationale” qui a visité 17 villes européennes depuis fin août et qui est passée par Liège mercredi. Jeudi, les étudiants étaient au Parlement européen, où ils ont rencontré plusieurs eurodéputés, auxquels ils ont remis une lettre ouverte.

Cette lettre reprend leurs revendications, à savoir intégrer une interdiction de la publicité pour la fast-fashion dans le Green Deal européen pour décourager les comportements de consommation non durables, combattre les publicités pour le greenwashing, fixer une limite de quatre collections par an afin de mieux définir les marques de fast-fashion et exiger des États membres qu’ils imposent des pénalités aux entreprises de fast-fashion dépassant ces limites pour réduire la surproduction.

Belga

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13 septembre 2024 - 18h25
Modifié le 13 septembre 2024 - 18h25