7.627 tonnes de vêtements et d’objets récoltés pour les “Petits Riens” en 2017 : un record

Les 849 conteneurs des “Petits riens” ont permis de recueillir 7.627 tonnes de biens l’an dernier, soit un record, selon le rapport annuel de l’association, publié mardi.

La vente de ces biens a permis de générer pas moins de 1,06 million d’euros pour accompagner des personnes précarisées en leur donnant accès à un toit, un emploi ou un soutien en termes de santé et d’accueil social.

Sur les 6.341 tonnes de vêtements récoltés, soit 700 tonnes de plus qu’il y a quatre ans, 14% sont revendus dans les magasins, 43% sont destinés à l’export et 24% sont recyclés. Les 18% restants partent à la poubelle ou sont classés dans la case “divers”. Parmi les 1.286 tonnes de mobilier et objets donnés, 45% sont revendus, 47% recyclés et 8% jetés.

La majorité des clients cherchent des bonnes affaires en allant dans les 27 magasins des “Petits riens”. Ceux-ci ont enregistré un chiffre d’affaires de 10,5 millions d’euros en 2017, contre 9,5 millions en 2016.

“Si certains viennent pour les mini-prix, d’autres sont surtout sensibles à la plus-value environnementale des achats de seconde main”, souligne l’association qui compte 165 volontaires actifs.

Par ailleurs, l’asbl affiche désormais 732 donateurs réguliers, portant le montant des dons financiers à 750.000 euros au total, donateurs ponctuels compris. Elle reçoit aussi 2,83 millions d’euros de subsides. La mission des “Petits riens” est aussi de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, notamment en accompagnant les personnes précarisées. Elles étaient 1.500 à bénéficier de ce soutien l’an dernier. Concrètement, les actions de l’association vont de l’hébergement pour sans-abri (298 personnes hébergées dans les deux maisons d’accueil de l’asbl), au logement de transition, en passant par l’accompagnement à domicile après un séjour en maison d’accueil. Les “Petits riens” offrent également une aide à l’emploi, en proposant de suivre un parcours d’insertion socioprofessionnelle, des stages ou un accompagnement dans la recherche d’un travail. L’association dispose également d’un café et d’un restaurant social. Elle propose enfin un accompagnement psychosocial, administratif ou médical.

Avec Belga – Photo : illustration Belga/Philippe François