27 des 95 radars fixes bruxellois ne fonctionnent pas
Plus d’un quart des radars fixes de la Région bruxelloise ne fonctionnent pas en raison d’un revêtement routier endommagé, comme sur le boulevard Lambermont, rapportent nos confrères de Bruzz.
En février dernier, le radar fixe en panne du boulevard du Lambermont, à Schaerbeek, avait fait la Une de l’actualité bruxelloise. L’installation ne fonctionnait pas en raison d’un revêtement routier endommagé. C’est en effet sous le bitume que les capteurs du radar sont installés et permettent d’évaluer la vitesse d’un automobiliste. Mais au fil des passages, ces capteurs ont également été endommagés.
Selon Bruzz, ce radar n’est pas le seul à connaître ce problème. Le cabinet de la secrétaire d’État en charge de la sécurité routière Bianca Debaets (CD&V) a confirmé que 27 radars sur les 95 installés en Région bruxelloise étaient “endommagés” au 1er mars dernier. “Nous avons demandé une liste des radars indisponibles à Bruxelles-Mobilité dès qu’on a appris le problème sur le boulevard du Lambermont”, explique le porte-parole de la secrétaire d’État, Eric Laureys.
90% réparés d’ici août
Et le plus souvent, le souci est le même qu’au boulevard du Lambermont : les capteurs sous la chaussée qui servent à mesurer la vitesse des véhicules sont usés au fil des passages. “Par le passé, on investissait trop peu dans la maintenance”, confie pour sa part Inge Paemen, porte-parole de Bruxelles-Mobilité à Bruzz. “Il y a également eu une pénurie de personnel au sein de notre administration. Il s’est avéré récemment qu’il manquait une centaine de personnes au sein de Bruxelles-Mobilité“.
La Région bruxelloise a demandé à Bruxelles-Mobilité un plan d’action pour assurer la réparation de ces radars. Le cabinet de Bianca Debaets assure que 90% d’entre eux seront opérationnels d’ici le mois d’août. “Pour les 10% restants, il est trop difficile d’effectuer les réparations, et nous attendons une nouvelle génération de radars qui va arriver. Ces radars fonctionnent grâce à un laser et n’ont donc plus besoin de capteurs sous la route”, explique encore Eric Laureys.
Gr.I. – Photo : capture Google Street View