24 millions d’euros en 4 ans pour entretenir et rénover les ponts et viaducs bruxellois

 Le Programme Pluriannuel d’investissement pour les Ponts et viaducs (PPI) adopté par le gouvernement bruxellois à été présenté ce lundi au Parlement de la Région. 24 millions d’euros seront nécessaires entre 2018 et 2021 pour les inspections, les travaux de sécurité et d’entretien et les travaux de réparations.

Après la saga des tunnels bruxellois, le gouvernement régional semble vouloir prendre les devant pour la questions des ponts et viaducs. Entre 2016 et 2017, l’ensemble des ponts et viaducs de la Région ont été inspectés par des experts indépendants. Les 138 “ouvrages d’art” de la capitale ont désormais leur carte d’identité. La Région bruxelloise compte 92 ponts, viaducs ou passerelles. 68 sont gérés par Bruxelles Mobilité, 8 sont cogérés avec Infrabel et les ouvrages restant sont de la responsabilité unique d’Infrabel. Certains devront faire l’objet de travaux d’envergure.

Le pont Van Praet en mauvais état

Les ouvrages ont été classés du plus dangereux à ceux sans défaut, au-dessus de cette liste, classés comme dangereux, c’est à dire qui nécessites une interdiction ou une limitation de la circulation, on retrouve le pont de la Petite-Île, à Anderlecht. Celui-ci est fermé à la circulation depuis 2 ans et un permis d’urbanisme pour une reconstruction est désormais à l’instruction. Le pont Van Praet est aussi qualifié de pont “dangereux”, il s’agit en réalité de la prolongation du pont utilisées par les trams, des travaux sont nécessaires, mais les trams peuvent continuer d’y circuler sans craintes d’après les experts. Le viaduc Herrmann-Debroux est lui considéré comme “ouvrage avec des défauts évolutifs”.

Dans leur rapport, les experts poursuivent en insistant sur la nécessité de contrôler, rénover et améliorer l’étanchéité de la plus part des ponts et de contrôler (vu l’âge des ponts) l’état (la carbonatation) du béton.

“Le gouvernement bruxellois a, en fonction de leur classement dans le PPI, pris acte de l’ensemble des mesures urgentes (amélioration de garde-corps, sondage et décapage). Des actions à court terme sont en cours (remise en état de glissières, interventions sur les équipements en voirie). Tandis que les intervention à moyen et long terme comme la dévégétalisation, les réparations aux étanchéités et aux bétons sont désormais planifiées et budgétisées dans les 4 ans” explique-t-on au cabinet de Pascal Smet, le ministre bruxellois des travaux publics.

Les explications de Michel Geyer