Stéphane Obeid sur l’avenue Charles Quint : “Il ne faut pas supprimer toutes les places de parkings”
Le 1er échevin de Ganshoren, Stéphane Obeid ( MR), se dit favorable au plan de réaménagement de l’avenue Charles Quint, mais sans supprimer toutes les places de parkings.
Dans le cadre du réaménagement de l’avenue Charles Quint, très fréquentée, de nombreuses voix demandaient le percement d’un tunnel sous l’avenue ainsi que l’extension du métro.
Via ce projet de réaménagement, la Région souhaite “réconcilier les fonctions urbaines et les fonctions de transport” et a défini quatre objectifs principaux :
- Rendre l’espace public plus agréable pour les piétons et cyclistes
- Maîtriser le trafic entrant
- Favoriser les transports publics
- Améliorer la perméabilisation des sol
Cette artère se situe à 85% sur la commune Ganshoren et 15% sur celle de Berchem-Saint-Agathe. L’avenue relie la Basilique de Koekelberg au Ring avec entre autre des pistes cyclables et moins de places de parkings.
Stéphane Obeid ne se dit pas contre mais sceptique sur certains points. “Ça fait depuis le milieu des années 90 qu’il n’y a pas eu d’interventions sur cet axe majeur d’entrée dans Bruxelles. C’est l’image de Bruxelles, l’avenue Charles Quint et non pas seulement la voie vers l’autoroute de la mer. Il y a un enjeu sur cette avenue qui contient de nombreux commerces. Il va falloir trouver un bon équilibre entre cet axe pénétrant à Bruxelles qui accueille une grande partie du trafic de transit et à la fois le développement économique de cette avenue qui était autrefois appelée l’avenue Louise du Nord.”
Selon lui, la mobilité n’est pas à prendre de manière isolée. “Il faut un vrai plan sur la stratégie économique. Si on veut que l’avenue Charles Quint devienne un désert économique, ne faire que de la mobilité serait une erreur, donc il faut approcher les choses conjointement, à la fois sur l’optique de mobilité et à la fois en termes de développement économique, et sur cette deuxième partie là, il n’y a rien pour l’instant. Il ne faut pas supprimer toutes les places de stationnement, car dans les options sur la table du bureau d’étude il y avait une possibilité de supprimer toutes les places de stationnement, c’est un peu catégorique à mon sens si on veut continuer à avoir une avenue qui a une attractivité sur le plan économique.”
► Retrouvez en intégralité l’interview de Stéphane Obeid
■ Anaïs Corbin / Une interview de Fabrice Grosfilley