Les particules fines continuent de baisser grace à la zone de basses émissions
Avec un volume de trafic constant, les émissions du transport routier ont baissé de plus de 30% pour l’oxyde d’azote (NOX) et particules fines PM2.5.
Depuis l’entrée en vigueur de la Zone de Basses Emissions (LEZ) à Bruxelles en 2018, les émissions du transport routier ont baissé de plus de 30% pour l’oxyde d’azote (NOX) et particules fines PM2.5, selon le monitoring 2024 de Bruxelles Environnement rendu public lundi.
Les dernières données indiquent qu’entre 2018 et 2023, avec un volume de trafic constant, les émissions de NOX ont baissé de 36%, les particules fines PM2.5 31% et de black carbon de 65% (contre respectivement 31%, 30% et 62% entre 2018 et 2022).
L’an dernier, et pour la quatrième année consécutive, les 13 stations de mesure de la région capitale ont respecté la norme annuelle européenne de 40 µg/m³ pour les émissions de dioxyde d’azote (NO2).
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“La LEZ à Bruxelles agit sur la qualité de l’air, mais des progrès restent à faire pour relever les défis de 2030“, en signale cependant Bruxelles Environnement. Il faudra en effet poursuivre les efforts pour respecter la future norme européenne de 20µg/m³ pour le NO2 d’ici 2030, et plus encore pour la valeur de 10 µg/m³ recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), pointe l’organisme. “En effet, seules 5 des 13 stations de mesure respectaient l’année passée la nouvelle norme européenne, mais restent bien au-dessus de la valeur recommandée par l’OMS“, pointe Bruxelles Environnement dans un communiqué.
Belga