La brasserie En Stoemelings renait de ses cendres aux côtés des Bières de Quartier

Aujourd’hui, les deux entreprises bruxelloises s’allient au sein de l’entité Pintjes.

La brasserie bruxelloise En Stoemelings fait de la résistance. Déclarée en faillite fin 2024, elle va sous-traiter la production de ses marques phares en collaboration avec un autre projet brassicole à l’accent brusseleir: Bières de quartier.

Lancé il y a six ans environ, le concept Bières de quartier n’est pas une brasserie propre. Ses fondateurs, Greg Malcause et Bruno Parmentier, ont même sollicité à l’époque la brasserie… En Stoemelings pour concevoir ses produits. Depuis, de la bière a coulé sous les ponts et En Stoemelings a été contrainte de vendre son matériel de brassage à l’été 2024 avant de déposer le bilan quelques mois plus tard.

Un brassin prévu vendredi

Aujourd’hui, les deux entreprises bruxelloises s’allient au sein de l’entité Pintjes. La démarche permettra de commercialiser à nouveau les bières phares d’En Stoemelings comme la Curieuse Neus et la Jawa. Le premier brassin de la triple Curieuse Neus est prévu vendredi chez Illegaal à Forest, l’un des partenaires de Bières de quartier.

L’objectif est de montrer aux clients que la marque n’est pas morte“, expose Samuel Languy, cofondateur d’En Stoemelings. A son heure de gloire, la brasserie bruxelloise produisait en ses murs à Laeken quelque 1.500 hectolitres de bières annuels. En raison des stocks résiduels, les bières n’ont jamais complètement disparu des rayons ou cafés. Les fondateurs espèrent atteindre le demi-millier d’hectos dès 2026.

C’est précisément la quantité de liquide brassé pour Bières de quartier, qui mise uniquement sur la sous-traitance. Greg et Bruno proposent continuellement des bières qu’ils font élaborer en collaboration avec la communauté d’un des nombreux quartiers de la capitale. La Flagey, la Parvis (Saint-Gilles), la Cimdix (Cimetière d’Ixelles)… renvoient ainsi à des endroits bien connus des Bruxellois. Et l’imagination des concepteurs semble sans limite. “Il n’y a pas de définition officielle de quartier et à Bruxelles on estime qu’il y en a 300 différents“, explique Greg Malcause.

Belga

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15 mai 2025 - 12h24
Modifié le 15 mai 2025 - 12h36

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