Fabian Maingain refuse de se prononcer sur un futur gouvernement : “La priorité absolue, c’est le budget”
Fabian Maingain était l’invité de Fabrice Grosfilley dans la matinale de BX1 ce mercredi matin.
Plutôt un gouvernement resserré façon Georges-Louis Bouchez ou de centre-gauche selon Yvan Verougstraete ? Fabian Maingain n’a pas fait son choix. Pour le député libre (ex-DéFI), le vrai combat est ailleurs. “L’extrême urgence concerne le budget”, a-t-il martelé. “J’en suis convaincu depuis l’été : sans accord budgétaire, il n’y aura aucune coalition. Pour moi, on prend le problème à l’envers.”
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Ces deux pistes ne sont pas la priorité selon l’ancien DéFI. “La proposition de Georges-Louis Bouchez souhaite accorder les postes et les mandats et désigner les postes afin d’être certains d’être au pouvoir. Tandis que Elke Van den Brandt tente de faire le jeu des partis.”
“La priorité absolue, c’est le budget”
Relancé plusieurs fois sur la question de sa préférence, il a effectivement été beaucoup moins loquace qu’Elke Van den Brandt ce mardi sur BX1. Il refuse de détourner le regard de son objectif principal. “Je le répète, la priorité absolue, c’est le budget. Pour moi, il n’y a rien à dire à propos de ces deux propositions puisqu’il n’y a aucune discussion en cours. Sortons de ce jeu des partis politiques. On met les intérêts des partis avant ceux des Bruxellois. C’est de l’irresponsabilité politique.”
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Avec un gouvernement de centre-gauche, il pourrait être dragué par la coalition qui manque de quelques sièges pour obtenir une majorité. Une nouvelle fois, Fabian Maingain assure que cela n’est pas sa priorité. “Le budget, c’est le prérequis de tout. Je refuse actuellement d’entrer dans ces jeux de pouvoir. Les partis n’ont parlé que pendant 4 ou 5 semaines du budget sur un blocage de 450 jours. Je ne cherche pas une place dans le gouvernement. Je suis là pour débloquer Bruxelles. Trouvons un accord sur le budget 2026, puis attaquons-nous à une coalition.”
Pour la proposition d’Yvan Verougstraete, il faudrait quatre partis francophones. Actuellement, DéFI, l’ancien parti de l’invité, a une vision politique un peu floue. “Cela fait longtemps que je ne comprends plus rien à la ligne du parti”, assène-t-il. “Que DéFI vienne avec un budget, jouons carte sur table et trouvons des solutions.”
- Une interview de Fabrice Grosfilley dans la Matinale de BX1





