Une marche “funèbre” organisée par des enseignants pour dénoncer les coupes budgétaires
Les enseignants de quatre écoles du nord de Bruxelles ont participé à une marche spontanée ce matin, pour montrer leur colère, face aux mesures programmées par le gouvernement.
“Je marche pour la mort de l’enseignement” : ils étaient une centaine de professeurs, de Koekelberg, Ganshoren ou encore Jette à participer à cette marche funèbre. L’objectif ? Protester contre les coupes budgétaires dans le secteur. “Nous voulons montrer que nous ne sommes pas d’accord avec les mesures programmées par le gouvernement. L’objectif est de détruire l’école”, regrette Nicolas, enseignant depuis 37 ans.
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Parmi les revendications, on retrouve : le refus de la limitations des jours de maladie, la fin des nominations ou encore l’augmentation du nombre d’heure dans l’enseignement secondaire supérieur.
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“Madame Glatigny espère que le mouvement va s’essouffler, mais je ne pense pas. La société doit se rendre compte de l’avenir qu’on promet à leurs petits enfants”, affirme un professeur de français.
Pour rappel, le fonctionnement des écoles en Fédération Wallonie-Bruxelles devrait être sensiblement perturbé par un mouvement de grève le lundi 10 novembre prochain.
■ Reportage de Rémy Rucquoi, Loïc Bourlard et Hugo Moriamé





