Forêt de Soignes : des lots de bois mis en vente ce matin

Ce matin, à 10h, la vente annuelle des lots d’arbres de la forêt de Soignes a débuté.

Neuf lots sont proposés, soit environ 3 200 m³ de bois, cédés selon une procédure très codifiée. Les offres sont faites par écrit, le mieux-disant l’emporte. Le premier lot, un lot de gros bois de 68 m³, attire déjà l’attention.

Pour observer ces lots, il faut s’enfoncer dans la forêt, direction Boitsfort, drève du Relais des Dames. Les arbres à abattre sont facilement identifiables grâce à un poinçon marqué d’un saut royal.

Il s’agit principalement de hêtres âgés de 80 à 100 ans, mais seuls certains seront abattus. “On ne procède plus que par éclaircie pour progressivement abaisser la densité du peuplement, permettre à la lumière d’arriver dans le sous-bois, dynamiser la régénération naturelle”, explique Willy Van der Elst, garde forestier chez Bruxelles environnement.

La vente continue et les adjudications s’enchaînent. L’un des lots est remporté par l’ASBL Timber, une entreprise qui emploie des personnes en situation de handicap. “On essaie de faire participer tous nos bénéficiaires, qu’on appelle bûcherons, dans tout le cheminement de l’abattage de l’arbre jusqu’à la livraison du bois chez le client.”

Certaines grumes, les sections les plus volumineuses des troncs, sont encore destinées à l’exportation, notamment vers l’Asie. D’autres lots concernent le bois de chauffage, un marché tendu. “C’est encore cher, mais moins que l’année dernière”, précise Johan Vanderstraeten, vendeur de bois de chauffage.

Des lots avec contraintes particulières

Certaines ventes imposent des conditions spécifiques, comme l’usage d’un cheval pour le débardage. Cela rebute certains acheteurs. “Imposer un cheval pour débarder du hêtre, dans aucune commune, aucune région de Belgique, on n’impose un cheval pour débarder des grumes de hêtre. Et donc, ça fait fuir.”

Cette mesure est néanmoins essentielle pour préserver les sols.

Malgré l’intérêt pour la vente, ce matin, un des lots n’a pas trouvé preneur. La condition imposant l’usage du cheval de trait semble en être la principale raison.

■ Reportage de Jean-Christophe Pesesse et Frédéric De Henau

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