Blocage politique : les organisations patronales déclarent l’état d’urgence

L’organisation patronale Beci et les fédérations sectorielles déclarent jeudi l’état d’urgence après le nouvel échec de former un gouvernement à Bruxelles. Elles estiment la capitale en “alerte tsunami” et réclament un gouvernement de plein exercice. Pour rappel, le négociateur bruxellois de l‘Open VLD Frédéric De Gucht a repoussé la solution avancée par Yvan Verougstraete, déplorant une prise en compte insuffisante des priorités politiques de son parti et l’absence de la N-VA dans la formule de majorité proposée.

“Le 9 juin 2024, les Bruxellois ont accompli leur devoir démocratique. Ce 4 septembre 2025, il n’y a toujours pas de gouvernement de plein exercice. Cette situation est dramatique tant pour la Région que pour notre démocratie”, regrette le secteur économique. Celui-ci appelle dès lors l’ensemble des partis politiques démocratiques à se mettre autour de la table pour construire un “projet positif et ambitieux pour Bruxelles”.

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Dans un communiqué commun, les organisations pointent la “situation budgétaire et financière intenable” et “l’explosion de la violence liée au narcotrafic”. Plusieurs dossiers urgents doivent donc être pris à bras le corps. “Une personne sur cinq ne se sent pas en sécurité à Bruxelles. C’est un frein majeur à son attractivité économique. Il faut rétablir la sécurité et un sentiment de sécurité auprès des Bruxellois, des travailleurs, des commerçants, des HoReCas, des acteurs culturels qui continuent à faire vivre notre capitale mais qui en souffrent”, illustrent-elles.

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À la suite de la réforme fédérale des allocations de chômage et alors que quelque 30.000 Bruxellois et Bruxelloises seront bientôt sans allocations, il est par ailleurs nécessaire de réformer le marché de l’emploi et de la formation, selon les organisations.

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Celles-ci citent encore comme dossiers urgents l’élaboration d’une stratégie industrielle ambitieuse, accompagnée d’une politique de mobilité logistique adaptée, “pour répondre aux enjeux économiques et sociaux de la Région”.

“Il est temps de construire l’avenir de Bruxelles collectivement, d’arrêter les exclusives, d’oser dialoguer et de poser des compromis. C’est l’essence même de la politique”, insiste la quinzaine d’organisations signataires parmi lesquelles Agoria, Comeos et Embuild.brussels. “Enough is enough, autrement dit: au travail !”, concluent-elles.

Belga

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