Pour la première fois de son histoire, le tapis de fleurs est composé de dahlias

Pour la première fois depuis sa création en 1971, le motif du tapis de fleurs de Bruxelles est principalement composé de dahlias et non de bégonias. L’œuvre d’art floral investit la Grand-Place de Bruxelles du 15 au 18 août.

Avec cette 23e édition, les organisateurs espèrent déclencher “une double révolution“, en ciblant un public plus jeune et plus diversifié d’une part, et en utilisant des dahlias au lieu des traditionnels bégonias d’autre part. “2024 marque un changement radical dans le contenu, mais tout aussi éblouissant dans la forme“, a souligné l’association Tapis de fleurs de Bruxelles dans un communiqué de presse.

Cette année, les dahlias composent plus de 80% du tapis de 1.600 mètres carrés. “Fleur cultivée en Belgique, le dahlia est à la fois robuste et esthétique“, a expliqué l’association. Les fleurs ont été fournies par l’entreprise Bloemencorso Loenhout, qui avait déjà approvisionné l’ASBL en dahlias lors de l’édition 2022.

Pour les organisateurs, le changement de fleurs est “l’occasion idéale de rajeunir l’image du tapis en proposant un design sortant des codes habituels des éditions précédentes, afin d’attirer un public nouveau, tout en conservant ses fidèles“.

L’artiste de rue liégeoise Océane Cornille, sous le pseudonyme “Whoups”, conçoit le tapis de fleurs bruxellois en s’inspirant du concept du rhizome végétal. Il renvoie à la métaphore du “rhizome” urbain, où les quartiers s’assemblent et se séparent dans un réseau dynamique complexe, explique Whoups. “Comme les racines d’une plante, ces lignes se croisent et se superposent, créant un réseau dense et organique qui reflète la diversité et la vitalité de Bruxelles“, précise la jeune artiste.

De nombreux bénévoles et collaborateurs de l’asbl Tapis de fleurs de Bruxelles se sont mis à l’oeuvre dès 7h30 jeudi matin. Le tapis a été présenté au grand public vers 14h00 jeudi.

Les billets pour le tapis de fleurs 2024 sont disponibles sur le site.

Belga / crédit : Racin

■ Reportage de Meryem Laadissi et Loïc Bourlard