Le MR souhaite une centralisation et un monitoring des données d’abattage d’arbres dans la capitale
Le MR a plaidé en faveur d’une centralisation et d’un monitoring des données d’abattage d’arbres en Région bruxelloise, un outil manquant pour quantifier les données qui dépendent partiellement de l’administration régionale du patrimoine, de Bruxelles Mobilité et des 19 administrations communales.
Dans un communiqué, les députés libéraux du parlement bruxellois, Aurélie Czekalski et David Weytsman, ont dénoncé la politique menée actuellement par les autorités bruxelloises en matière de manque de végétalisation de l’espace public, d’abattage et de plantations d’arbres.
Pour eux, même si Bruxelles compte 8.000 hectares d’espaces verts, seuls 10% de ceux-ci se trouvent au centre de la capitale. Les sols sont des plus en plus artificialisés. La perte d’espaces verts peut aussi se mesurer au taux d’imperméabilisation des sols qui, en Région bruxelloise, a doublé en 50 ans.
Selon Aurélie Czekalski, 264.000 habitants se trouvent en zone de carence en espaces verts. En raison des limites spatiales du territoire, l’élue MR a fait adopter, en 2021, une résolution visant à verduriser les toits des bâtiments. Mais depuis lors, seuls deux projets de transformation d’immeubles ont fait l’objet de végétalisation, soutient-elle.
De son côté, David Weytsman qui est également chef de groupe à la Ville de Bruxelles, a déploré le faible taux de plantation du service des espaces verts : 1683 arbres en cinq ans, tandis que 459 arbres ont été abattus, sans compter ceux qui l’ont été par la STIB et la Région, ni les 200 arbres appelés à disparaître dans le cadre du projet de construction sur le site naturel du Donderberg, à Laeken.
Belga – Photo : BX1