Crise sanitaire : les maisons de repos veulent de meilleures compensations
Les fédérations bruxelloises des CPAS, des institutions de santé privées (Gibbis) et des maisons de repos privées Femarbel ont écrit mercredi au ministre bruxellois de la Santé, Alain Maron, pour réclamer des compensations pour la baisse des taux d’occupation dans leurs établissements à la suite de la crise sanitaire. Elles réclament également des moyens pour faire face aux frais découlant du contrôle du Covid Safe Ticket.
Bien que des mesures “très partielles” ont été prises pour compenser la chute des taux d’occupation, celles-ci sont insuffisantes et aucune n’est prévue pour le dernier trimestre de cette année ainsi que pour 2022, déplorent les signataires.
“Avant la crise, le taux moyen du secteur avoisinait les 85%, avec une frange de celui-ci bien au-delà des 90%. Les derniers chiffres avancés par Iriscare font état de 73%“, précisent les fédérations, qui réclament donc un renforcement des mesures compensatoires.
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Les plaignants dénoncent en outre le plafond du mécanisme du “troisième volet”. Vu la baisse du nombre de résidents, ils se retrouvent avec davantage de personnel au-delà des normes fixées, et donc une perte de financement. Le secteur plaide donc pour l’abrogation du plafond.
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Enfin, les CPAS, Gibbis et Femarbel voudraient voir une partie du budget des maisons de repos non utilisé alloué aux frais de personnel découlant du contrôle du Covid Safe Ticket. “Un tel profil analogue à celui de ‘vigile’ n’existe pas au sein du personnel des maisons de repos. Les propositions d’Iriscare d’utiliser du personnel sous contrat article 60 et de mettre à contribution des volontaires n’est ni pertinent ni réaliste“, selon les fédérations.
Belga