Le nombre de patients hospitalisés pour infarctus a diminué mais pas les infarctus

Dès le début de l’épidémie, le nombre de patients hospitalisés pour un infarctus a diminué entre 25 et 50%. Or, le nombre d’infarctus n’a pas diminué. Alors en cette semaine du rythme cardiaque, la Belgian Heart Rhythm Association (BeHRA) souhaite sensibiliser les personnes à risque.

Ce constat a été fait dans plusieurs pays. Les patients avaient peur de se rendre à l’hôpital et chez son médecin. Du coup, certaines pathologies n’ont pas pu être prises en charge comme il aurait fallu. Cependant, ces difficultés de déplacement ont permis le développement plus important de la télémédecine et de la surveillance à domicile.

“C’est quelque chose qui est important surtout que les technologies ont beaucoup progressé, explique le Dr Yvan Blankoff, cardiologue et président de la BeHRA. Cela permet de contrôler le rythme cardiaque en permanence et de détecter les anomalies. C’est important en termes de prévention aussi.”

Dans le cadre de la semaine de sensibilisation, l’association offre la possibilité aux plus de 65 ans de télécharger l’application Fibricheck qui permet de contrôler le rythme cardiaque. En plus, l’association continue son travail en formant les jeunes notamment aux gestes de premiers secours. Avec la pandémie, les règles ont été un peu adaptées. On déconseille le bouche à bouche, de vérifier la respiration en regardant les mouvements de la cage thoracique et de mettre un linge sur la bouche du patient.

Plus d’informations sur www.monrythmecardiaque.be

■ Interview d’Yvan Blankoff, cardiologue et président de la beHRA par Vanessa Lhuillier