L’objectif des inspections est d’améliorer le bien-être animal, exprime Bianca Debaets
Entre 2015 et 2016, 80% des affaires concernant le bien-être animal à Bruxelles ont été rejetées, le taux le plus élevé en Belgique, écrit lundi Het Nieuwsblad. “L’objectif final n’est pas de collecter davantage d’amendes mais bien d’améliorer le bien-être des animaux“, réagit la secrétaire d’État bruxelloise Bianca Debaets (CD&V).
D’après la membre du gouvernement régional, plusieurs facteurs expliquent cette statistique. “Le taux de rejet important à Bruxelles est principalement dû au type d’animaux, car de nombreuses plaintes concernent des animaux domestiques“, détaille-t-elle. “Lorsque nous envoyons l’inspection des animaux, il s’agit déjà d’un signal d’alarme pour les propriétaires.”
Le nombre d’inspecteurs a doublé à Bruxelles, passant de deux à quatre, et leur visite s’avère souvent suffisante car chaque cas ne finit pas devant le tribunal.
“Certaines plaintes ne sont d’ailleurs pas toujours fondées”, ajoute Bianca Debaets. “On pense par exemple qu’un cheval ne boit pas suffisamment d’eau alors que l’abreuvoir se situe à un endroit caché des visiteurs.”
En avril 2017, le gouvernement bruxellois a approuvé une ordonnance qui sanctionne plus sévèrement le mauvais traitement des animaux. Autrefois plafonnées à 500 euros, les peines peuvent désormais atteindre 300.000 euros d’amende, voire trois ans d’emprisonnement.
Belga