Le gendarme boursier va examiner une vente d’actions de Dominique Leroy

Dominique Leroy a vendu début août, soit un mois avant l’annonce de son départ de Proximus, des actions de l’opérateur télécom pour un montant de plus de 285.000 euros. Le gendarme boursier, la FSMA, va examiner, comme il est de coutume dans pareille situation, s’il n’est pas question d’un éventuel délit d’initié.

Dominique Leroy a vendu le 1er août 10.840 actions Proximus au prix de 26,32 euros l’action, pour un montant total de 285.342,40 euros, selon le site internet de la FSMA, qui communique les opérations de responsables d’entreprises cotées en Bourse. C’est la première transaction communiquée par la CEO de Proximus en au moins trois ans. Les dirigeants d’entreprises cotées sont obligés de communiquer les transactions boursières qu’ils réalisent dès que le montant total sur une année calendrier dépasse 5.000 euros. Le départ d’une personne-clef d’une entreprise, comme l’est assurément un CEO, est une information sensible. C’est pourquoi la FSMA examine les transactions comme celle effectuée début août par Dominique Leroy. S’il devait s’avérer qu’il y a eu un délit d’initié, ce qui n’est absolument pas établi à ce stade, Dominique Leroy risquerait une sanction administrative.

Proximus n’a pas souhaité réagir, si ce n’est pour dire que le groupe n’est pas au courant de l’existence d’une enquête.

Le cours de l’action Proximus a souffert vendredi de l’annonce du départ de Dominique Leroy pour le groupe télécom néerlandais KPN. L’action a clôturé la séance en baisse de 2,5% par rapport à son cours de la veille.

Belga