Crise politique : Olivier Maingain (DéFI) veut que Joëlle Milquet (cdH) fasse un pas de côté

Le président de DéFI Olivier Maingain, revenu d’urgence du Canada pour réunir son parti autour de la question de la sortie du cdH, a donné sa position officielle concernant la crise politique au niveau régional et les futures majorités qui pourraient être formées grâce à DéFI, au niveau des gouvernements bruxellois et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

“Cette décision du cdH porte gravement atteinte à nos institutions”, estime Olivier Maingain. “Mais nous considérons aussi qu’il y a lieu de procéder à une véritable révolution éthique”. Le bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert et député fédéral explique ainsi qu’à ses yeux, les trois partis traditionnels (PS, MR et cdH) doivent “nettoyer en interne et dégager celles et ceux qui ont porté une grande responsabilité dans les scandales” actuels au niveau politique. Lors de la conférence de presse réalisée au bureau du parti DéFI, Olivier Maingain n’a pas souhaité donner de nom mais sur l’antenne de la RTBF, il s’est laissé aller à quelques confessions : “Moreau, De Decker. Madame Milquet est inculpée, il est peut-être temps d’en tirer les conséquences. Il est temps que les gens fassent un pas de côté”.

“L’éthique a d’autres exigences”, clame le président de DéFI, qui affirme qu’il fera le tour des partenaires potentiels en vue de former une nouvelle majorité au gouvernement bruxellois et au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

  • Images de Pierre Beaudot et Thierry Dubocquet.

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20 juin 2017 - 13h48
Modifié le 20 juin 2017 - 13h48