Google investit 200.000 euros dans MolenGeek

Google va investir 200.000 euros dans l’école de codage MolenGeek. Jacqueline Fuller, la présidente de Google.org, la division philanthropique du géant américain, est venue en personne à Molenbeek pour remettre le chèque.

Grâce à cette somme, ce projet numérique à caractère social pourra continuer à se développer, notamment en construisant de nouvelles salles de cours, en engageant de nouveaux formateurs ou en acquérant du matériel didactique.

MolenGeek a vu le jour il y a trois ans, des oeuvres de Julie Foulon et d’Ibrahim Oussari. Son but est d’enseigner des compétences numériques aux jeunes sans diplôme ou formation en la matière. Le projet ambitionne dans le même temps de booster la cohésion sociale à et autour de Molenbeek en donnant des opportunités à ce public-cible. “L’une des choses les plus importantes est de fournir à nos jeunes des compétences digitales pour leur permettre de profiter de l’économie numérique en pleine croissance. MolenGeek est l’une des solutions dont nous avons besoin et doit être reproduit dans toute l’Europe et à travers le monde”, estime Jacqueline Fuller. Depuis la création de MolenGeek, Google a toujours été aux côtés de ses fondateurs, souligne l’entreprise américaine. Sa division philanthropique a désormais décidé d’apporter une contribution complémentaire de 200.000 euros.

Nous avons créé un espace supplémentaire de 400 m2 au premier étage avec cinq locaux de classe. Grâce à cela, nous pouvons toucher encore davantage de personnes et leur apprendre le codage. Avec ce soutien financier, nous pouvons également assurer leur suivi et veiller à ce qu’ils trouvent un emploi“, explique Ibrahim Oussari. Une cinquantaine de personnes suivent actuellement des leçons au sein de l’école, qui voit environ 160 personnes y passer chaque jour. “Beaucoup de jeunes ont été décrits comme un problème dans la société mais, si un nom comme Google les soutient, cela a un impact énorme”, se réjouit encore Ibrahim Oussari.

► Reportage de Catarina Letor et Yannick Vangansbeeck