Grève dans les prisons : Bruxelles la plus touchée

Les établissements pénitentiaires bruxellois étaient les plus touchées, cet après-midi, par le mouvement de grogne des gardiens qui protestent contre l’introduction d’un service minimum en cas de grève dans les prisons, selon des chiffres communiqués par l’administration pénitentiaire.

Dans la prison de Forest, huit gardiens sur 10 (81%) ont débrayé, 7 sur 10 (73%) à Saint-Gilles et plus de 6 sur 10 à Berkendael (67%). En Wallonie, environ la moitié des gardiens se croisaient les bras, tandis que les deux-tiers du personnel étaient en grève dans les prisons flamandes.

En Wallonie, les chiffres de la grève n’étaient pas disponibles pour toutes les prisons de la Région, mais la situation apparaît beaucoup moins critique qu’à Bruxelles ou qu’au Nord du pays. Les prisons wallonnes les plus affectées par le mouvement social sont celles de Ittre (62% de grévistes), Marche-en-Famenne (52%), Leuze-en-Hainaut (43%) et Lantin (41%). Dans la prison de Huy, tout le personnel a par contre repris le travail.

En Flandre, les actions des grévistes affectent plus particulièrement les prisons de Ypres (82%), Anvers (82%), Audenarde (81%), Gand (80%) et Bruges (76%). Une grève de 24 heures a débuté jeudi à 22h00 dans toutes les prisons du pays. Les syndicats entendent arrêter le travail durant deux tours d’horloge chaque semaine afin de protester contre la manière dont le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) veut introduire un service minimal en cas de grève dans les prisons.

Belga