Partir en vacances face au coronavirus : entre annulation et quarantaine, c’est le casse-tête pour les voyageurs

Partir en voyage durant cette crise sanitaire du coronavirus s’avère périlleux alors que les zones où les voyages sont permis évoluent chaque jour, selon les données publiées par les Affaires étrangères.

Mercredi, le Portugal et l’Espagne étaient annoncés comme des zones de voyage à risque en raison d’une recrudescence des cas de Covid-19 dans ces deux pays. Jeudi, ce sont finalement les régions précises de Lisbonne, au Portugal, et de La Mariña et de Lleida en Espagne qui sont concernées par cette fameuse “zone rouge”, instaurée par les autorités belges. Ce vendredi, ce sont finalement les quartiers spécifiques d’Amadora, Odivelas, Sintra, Loures et Santa-Clara (près de Lisbonne, au Portugal) et le district Comarca (dans la province de Lleida) et le district La Mariña (dans la province de Lugo, en Espagne) qui sont précisés en zone rouge, annonçant une quarantaine au retour en Belgique.

Lire aussi : Coronavirus : les nouvelles zones à risque publiées par les Affaires étrangères

Ces récentes annonces du gouvernement fédéral mettent les vacanciers en plein doute : est-il encore envisageable de partir en vacances à l’étranger alors qu’une ville ou une région peut rapidement basculer en zone rouge et nécessiter une quarantaine voire entraîner l’annulation pure et simple des vols vers ces destinations ? Du côté des agences de voyage, c’est un véritable casse-tête. Il faut recaser les voyages réservés, informer les clients, et prévenir ce qui se passe en cas d’annulation.

Une assurance annulation permet-elle d’être remboursé en cas de reprise de l’épidémie dans la région où un voyage a été réservé ? “Les assurances annulation procèdent en général au départ d’une liste de situations qui donnent droit à l’intervention de la compagnie d’assurance. (…) Mais les problèmes sanitaires ne sont pas repris dans cette liste”, explique ainsi. Par contre, si le vol vers cette région n’est pas opéré, c’est à la compagnie aérienne de prendre en charge le remboursement du billet.

■ Reportage de Thomas Dufrane, Nicolas Scheenaerts et Lucas Peyskens.