Le Covid Safe Ticket approuvé par le gouvernement bruxellois : il ne sera pas demandé en terrasse

Le gouvernement bruxellois, réuni en Collège de la Commission communautaire commune (Cocom), a approuvé en première lecture l’avant-projet d’ordonnance pour l’extension du Covid Safe Ticket sur le territoire bruxellois d’ici au 1er octobre.

Cet avant-projet d’ordonnance indique que le Covid Safe Ticket sera demandé pour les secteurs suivants :

– Pour les dancings et discothèques
– Pour le secteur des restaurants et cafés, à l’exception des terrasses
– Pour les centres de sport et de fitness, à l’exception du sport en extérieur avec moins de 200 personnes
– Pour les foires commerciales et congrès (obligatoire dès 50 personnes, avec la possibilité de l’utiliser sous 50 personnes)
– Pour les établissements du secteur culturel, récréatif et festif (obligatoire dès 50 personnes, avec la possibilité de l’utiliser sous 50 personnes)
– Pour les établissements de soins résidentiels pour personnes vulnérables
– Pour les événements à partir de 50 personnes en intérieur et à partir de 200 personnes en extérieur
– Pour les hôtels concernés par les activités de restauration et cafés, et par les foires et congrès

L’accord prévoit que le Covid Safe Ticket ne sera pas exigé pour les citoyens de moins de 16 ans, sauf pour les visiteurs des institutions de soins et les événements de masse.

Le Covid Safe Ticket ne sera pas non plus demandé pour les activités essentielles, à savoir les transports en commun, les écoles, les administrations communales, au travail, les banques…

Cet accord prévoir que la mesure sera d’une durée limitée d’un maximum de trois mois, selon l’évolution de la situation sanitaire.

Cet avant-projet d’ordonnance va désormais être envoyé au Conseil d’État et à l’Autorité de Protection ds Données pour avis, avant une deuxième lecture au gouvernement bruxellois et devant le Parlement bruxellois, avec l’objectif de mettre en place cette extension du Covid Safe Ticket dès le 1er octobre. Les contrôles et sanctions autour de ce Covid Safe Ticket seront prévus à la mi-octobre.  Outre les sanctions pénales, l’ordonnance prévoit la possibilité pour les bourgmestres d’imposer une fermeture administrative.

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Cette extension du Covid Safe Ticket avait été discutée lors du Conseil Régional de Sécurité (CoRes) réunissant les 19 bourgmestres bruxellois, les chefs des zones de police et le ministre-président bruxellois, ce mercredi. Les bourgmestres ont pu y faire leurs commentaires concernant cette extension, et demander notamment des adaptations

Pour Christos Doulkeridis (Ecolo), bourgmestre d’Ixelles, le CST est la seule solution à partir du moment où le fédéral n’a pas choisi l’option de l’obligation vaccinale pour toute la population.

Le bourgmestre de Saint-Josse, Emir Kir (Indépendant), souhaiterait aussi que le CST soit d’application pour le personnel des secteurs concernés pour une égalité de traitement entre les clients et les entreprises.

Enfin, à Uccle, le bourgmestre Boris Dilliès (MR), voit le CST comme un mal nécessaire. Il souhaite une évaluation dans les mois qui viennent pour voir si cette annonce a eu l’effet escompté, à savoir augmenter le taux de vaccination.

Gr.I. – Photo : Belga/James Arthur Gekiere

■ Billets et interviews de Vanessa Lhuillier dans Toujours + d’Actu.

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16 septembre 2021 - 23h29
Modifié le 17 septembre 2021 - 09h09