Confinement : tous les stages pour enfants annulés jusqu’à la fin des vacances de Pâques

Valérie Glatigny - Ministre Fédération Wallonie-Bruxelles - Belga.jpg

La ministre de la Jeunesse et des Sports en Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny (MR), a décidé de l’annulation de tous les stages, activités et rassemblements dans les domaines du sport et de la jeunesse jusqu’au 19 avril inclus, soit la fin des vacances de Pâques.

Deux circulaires formalisant cette décision ont été envoyées aujourd’hui à l’ensemble des acteurs de ces secteurs. “Cette décision est difficile, mais c’est une mesure de précaution indispensable afin d’éviter au maximum la propagation du virus”, s’est justifiée la ministre, citée dans un communiqué.

Pour le sport, aucun stage ou rassemblement sportif de nature compétitive ou d’entraînement ne pourra être organisé jusqu’au 19 avril inclus. Pour le secteur de la jeunesse, toutes les structures et associations resteront fermées au public jusqu’à la même date. Concrètement, ceci implique qu’aucun stage, animation ou rassemblement ne pourra être organisé.

Une première analyse de l’impact des pertes financières pour ces secteurs a été menée par le gouvernement afin de déterminer les besoins les plus immédiats et les meilleures pistes pour y répondre. Les opérateurs pourront bénéficier d’une intervention du fonds d’urgence de 50 millions d’euros créé par le gouvernement pour couvrir des pertes de recettes liées au confinement pour lutter contre le Covid-19.

Voir aussi : L’interview de Valérie Glatigny dans Toujours + d’Actu, ce jeudi midi

Des aides pour les milieux d’accueil de la petite enfance

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a également décidé  ce jeudi d’accorder une série de compensations financières aux milieux d’accueil pour la petite enfance affectés par les mesures de confinement.

Même si les crèches n’ont pas été contraintes de fermer leurs portes pour cause de Covid-19, de nombreux parents ont néanmoins décidé de reprendre leur enfant chez eux. bLa semaine dernière, le gouvernement de la FWB avait d’ailleurs décidé que ces parents n’auraient pas à justifier -et payer donc- les jours d’absence de leur enfant en milieux d’accueil, mettant ainsi sous pression les revenus de ces derniers.

Pour éviter que nombre de ces structures ne tombent en faillite -ce qui réduirait demain le nombre de places disponibles en FWB-, l’exécutif fédératif s’est accordé jeudi sur trois mesures. Premièrement, tous les subsides aux milieux d’accueil seront maintenus, sans tenir compte de leur baisse de fréquentation depuis la mi-mars. Deux : les subventions seront versées de manière anticipée. Enfin, des aides d’urgence pour un montant total de 4,8 millions d’euros seront versées à ces milieux d’accueil, avec une attention particulière aux structures qui dépendent fortement de la participation financière des parents.

Jusqu’à 300 euros par place

Concrètement, pour la période du 16 mars au 5 avril, les milieux d’accueil non-subventionnés toucheront une compensation forfaitaire variant de 120 à 300 euros maximum par place. Pour les milieux subventionnés, ce montant sera de 100 euros par place. Ces aides seront versées par l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE).

Ce soutien de la FWB au secteur de la petite enfance vient en complément d’autres mesures prises ces derniers jours au niveau fédéral et régionale pour soutenir l’emploi. Elles pourraient logiquement être réévaluées si le confinement devait se prolonger. “L’aide d’urgence dégagée aujourd’hui est une première réponse concrète aux difficultés vécues par les milieux d’accueil. La situation continuera à être suivie de près avec le secteur. Dans ce contexte inédit, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour préserver l’emploi, les places d’accueil et ne laisser personne au bord du chemin”, a commenté la ministre de l’Enfance, Bénédicte Linard (Ecolo), citée jeudi dans un communiqué.

Avec Belga – Photo : Belga