Des pistes et des réponses positives pour la Porte d’Ulysse
Fin octobre, le centre d’hébergement pour migrants, la Porte d’Ulysse, actuellement situé dans un bâtiment en attente de réaffectation à Haren, doit mettre fin à sa convention d’occupation temporaire et fermer ses portes. Depuis plusieurs semaines maintenant, le gouvernement bruxellois tente de trouver un nouveau lieu pour que les 350 personnes hébergées chaque nuit ne retournent pas dehors. Interrogé ce jeudi en commission aide aux personnes, le ministre en charge du dossier, Alain Maron (Ecolo) a affirmé avoir trouvé une solution même s’il ne peut encore donner l’emplacement précis.
“Nous avons contacté de nombreux organismes régionaux, des communes mais aussi le privé pour tenter de trouver une solution durable dans le temps, a-t-il répondu à une interpellation de la députée Céline Fremault (cdH). Aujourd’hui, des pistes et des réponses positives ont été trouvées mais il est un peu tôt pour les donner. Une chose est certaine et partagée par tous les membres du gouvernement: nous avons une obligation de résultat.”
A priori, la solution trouvée devrait être pérenne du point de vue de l’emplacement. Reste maintenant à voir si le financement suivra. Pour l’ancienne ministre en charge de cette compétence, Céline Fremault, il est aussi important de trouver un moyen pour soulager le secteur associatif en lui permettant d’évoluer. Il faut également créer un centre pour les migrants en transit mais la Région ne pourra porter seule ce poids financier surtout que la compétence est au niveau du fédéral.
“Nous souhaitons ouvrir un centre d’accueil pour les migrants en transit en 2020 mais il nous faut un accord avec le fédéral qui est en affaire courante, précise Alain Maron. La perspective d’une éventuelle nouvelle campagne ne risque pas de faire avancer les choses facilement mais mon cabinet et moi-même avons rendez-vous avec Maggie De Block (NDRL ministre de l’asile et de la migration Open VLD au fédéral) ce début novembre. “
Pour le moment, la Porte d’Ulysse accueille 350 migrants et 90 places leur sont réservées au Samusocial. Pour les personnes en transit, la problématique semble plus complexe et rien ne se fera sans accord avec le fédéral.
Une solution pour les riverains du parc Maximilien
En attendant, la journée, bon nombres de personnes sont au parc Maximilien ce qui pose des problèmes pour les riverains. De plus, les distributions de repas entraînent aussi de la malpropreté et parfois des conflits. La Région et la Ville de Bruxelles sont en train d’examiner plusieurs pistes pour proposer un autre lieu plus approprié à la prise des repas.
Vanessa Lhuillier – Photo: Belga/Laurie Dieffembacq