Aux armes de Bruxelles: les employeurs obtiennent un nouveau délai pour répondre aux inquiétudes des travailleurs

Les deux employeurs du restaurant Aux armes de Bruxelles ont obtenu un délai supplémentaire, jeudi, devant la cour du travail de Bruxelles, a indiqué Bernard Maingain, avocat pour les syndicats FGTB et CSC. Ils ont jusqu’au 1er mars pour répondre aux questions de la Cour et la délégation syndicale. Celles-ci concernent principalement les termes de la cession et les répercussions sur l’emploi.

Lors de la dernière réunion de concertation, les employeurs s’étaient engagés à fournir des informations par écrit. “A ce stade, les syndicats que je représente ne sont pas satisfaits, car ce ne sont pas des informations qui sont communiquées, mais des bribes d’informations. Il n’y a pas de véritable concertation sociale pour l’heure. Concernant le débat sur le financement futur des activités, on ne voit toujours pas clair. Pour l’essentiel, on nous annonce qu’elles seront financées par crédit bancaire, mais on ne sait pas s’il a été obtenu, qui l’a concédé…”, estime Me Maingain.

La cour du travail de Bruxelles a confirmé en décembre l’obligation des employeurs, le restaurant Aux armes de Bruxelles et la société luxembourgeoise INV4U, repreneuse, d’informer les représentants syndicaux du personnel. Depuis la cession du restaurant le 14 juin dernier, les travailleurs ont marqué plusieurs arrêts de travail pour des défauts de paiement de leurs salaires. Ils se plaignaient notamment d’en savoir très peu sur leur nouvel employeur et sur ses intentions.

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16 février 2018 - 12h24
Modifié le 16 février 2018 - 12h24