Olivier Maingain veut transférer 10% du budget d’Actiris aux communes bruxelloises
Selon le bourgmestre, cela doit permettre aux communes de faire face à l’arrivée d’exclus du chômages dans les prochaines semaines.
Olivier Maingain, bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert, et fondateur du parti Lib-res (Libres et reponsables), souhaite que 10% du budget d’Actiris soit transféré aux communes bruxelloises pour faire face aux dépenses supplémentaires des CPAS. C’est ce qu’il a expliqué au micro de Bonjour Bruxelles. Dans les prochaines semaines, les exclus du chômage devront en effet être pris en charge par les centres publics d’action sociale.
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“Ces dépenses supplémentaires ont été chiffrées à 150 millions d’euros supplémentaires par an pour les communes bruxelloises et ne seront pas couvertes par les subsides fédéraux“, explique le bourgmestre. “Mais puisque les organismes régionaux ne devront plus accompagner les chomeurs de plus de deux ans, il serait logique qu’on retire une partie de leurs moyens pour les allouer aux CPAS.” Olivier Maingain plaide pour 10% du budget de l’organisme régional, soit 80 millions d’euros. “Toutes les communes seront dans le rouge s’il n’y a pas de moyens complémentaires“, assène-t-il, “Sinon, les services rendus aux citoyens vont en pâtir”. “J’ai déjà écrit à mes collègues de Bruxelles et de certaines grandes villes wallonnes“, explique Olivier Maingain.
“Le budget doit déboucher sur une majorité”
Alors qu’un vent d’optimisme souffle sur la formation politique bruxelloise, Olivier Maingain dit souhaiter aux partis réunis autour de la table d’un budget “qu’ils y arrivent“. “Il est tant qu’on fasse savoir que Bruxelles est une région autonome et que nous ne sommes pas dépendants de l’accord du fédéral“.
Il estime que l’élaboration d’un budget doit déboucher sur une majorité. “Côté francophone, on pourrait remplacer les ministres après le vote d’un budget et mettre en place un gouvernement de plein exercice“, analyse-t-il. “Il est tant de mettre fin à cette mauvaise farce” conclut-il en parlant du blocage politique actuel.
T.D., avec interview de Fabrice Grosfilley