Violences sexuelles : les établissements de l’enseignement supérieur doivent agir, exige la FEF
Un récent sondage de la Fef montrait que près d’une étudiante sur cinq s’estime victime de harcèlement.
Les violences sexistes et sexuelles doivent devenir une priorité du gouvernement mais aussi des établissements de l’enseignement supérieur, plaide la Fédération des étudiants francophones (Fef) dans un communiqué. Les établissements devraient “prendre leur responsabilité et développer des procédures externes d’accompagnement des victimes et de suivi des plaintes”, estime la fédération étudiante.
Les violences sexuelles ont un impact “énorme” sur les victimes, tant sur leur vie privée qu’académique, déplore la Fédération, pour qui les mesures actuelles sont “très insuffisantes“. “Le système est rempli de failles qui découragent le signalement des faits, et les sanctions contre les coupables sont bien trop rares. Avec les procédures internes, obligatoires actuellement et pourtant absentes de certains établissements, la décision finale revient souvent au pouvoir hiérarchique, avec un risque de mise au silence qui a malheureusement déjà été observé.”
►Lire aussi : Publication d’une carte blanche pour dénoncer le sexisme ordinaire (10 février 2022)
Pour la Fef, des procédures externes doivent être mises en place, avec un cadre légal clairement défini et un accompagnement professionnel, afin que les victimes puissent s’exprimer en toute sécurité et d’empêcher “de manière efficace les personnes mises en cause de recommencer“, conclut l’organisation.
Belga