Ville de Bruxelles : hausse des dépôts clandestins malgré l’arrêt de certaines activités

Le nombre de dépôts clandestins dans les rues de la capitale continue d’augmenter malgré une baisse considérable des activités productrices de déchets (événements, marchés…) et de la pression urbaine en cette période de confinement, indique mardi le cabinet de l’échevine de la Propreté publique, Zoubida Jellab (Ecolo), dans un communiqué.

En cette période de confinement, le nombre de signalements, tous moyens confondus, pour des dépôts sauvages sur les voiries communales de la Ville de Bruxelles dépasse la moyenne de 2019 avec 2.092 signalements en mars et 1.800 en avril“, pointe Zoubida Jellab.

Face aux incivilités, l’application Fix My Street est devenue un outil essentiel. En 2019, le service de la Propreté publique a enregistré 9.042 signalements via l’application, dont 8.069 uniquement pour des dépôts clandestins, soit 89,2% des cas enregistrés. “L’utilisation de Fix My Street reste stable“, note encore Zoubida Jellab, qui encourage les citoyens à recourir à cette application “facile et efficace“. Et “chaque jour, ce sont sept tonnes d’encombrants qui sont ramassées sur le territoire de la Ville de Bruxelles“.

Tout signalement donne suite à une enquête en vue d’en identifier l’auteur. La Ville s’est également équipée de neuf caméras amovibles et 11 nouvelles seront installées en octobre prochain. La taxe pour dépôt clandestin classique s’élève à 500 euros/m3 et à 1.000 euros/m3 s’il s’agit de déchets chimiques ou de construction. Cette taxe peut être doublée lorsque les faits sont commis dans un espace vert.

Belga