Une mauvaise image de Bruxelles à l’étranger ? Sans assouplissement, la Fédération Horeca le craint
La fédération bruxelloise de l’horeca craint que l’image de la capitale ne se détériore aux yeux des touristes étrangers.
“L’hypercentre de Bruxelles est en train de crever. Nous manquons de séminaires, de salons… Les cafés sont vides“, résume Fabian Hermans, administrateur d’Horeca Bruxelles. Le responsable a accueilli le maintien à Bruxelles des mesures visant à freiner la propagation du coronavirus comme “une grosse claque pour l’économie et nos entrepreneurs“, tout en étant conscient du taux de contamination qui est “très mauvais” dans la capitale.
Alors que l’ensemble de la Belgique peut poursuivre sur la voie de l’assouplissement des mesures, la Région bruxelloise a décidé de mettre le holà. Cafés et restaurants devront conserver l’heure de fermeture à 1 heure et le nombre de personnes par table sera encore limité.
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La fédération bruxelloise de l’horeca ne doute pas que, pour les traiteurs et événements également, les clients aillent trouver leur bonheur en Flandre ou en Wallonie.
Des assouplissements ailleurs
Au sud du pays justement, la satisfaction était de mise après le Comité de concertation de vendredi. “Le gouvernement a tenu ses engagements et le contexte de vaccination est favorable“, a commenté Pierre Poriau, secrétaire général de la fédération Horeca Wallonie.
Autoriser à nouveau le service au bar va également soulager les brasseurs qui estiment que cela contribue à améliorer la convivialité dans les cafés.
Quant au maintien du port du masque pour les déplacements au sein d’un établissement, M. Poriau le juge comme une mesure nécessaire. “Cela va nous permettre de préparer au mieux la mise en œuvre dans chaque café et restaurant d’une aération et d’une ventilation correctes à l’approche de l’automne-hiver. C’est le gros du travail aujourd’hui“, conclut-il.
Belga – Photo : Belga (archives)