Une étude de l’ULB remet en question la tarification de l’eau

Le système en place est censé être à la fois social et écologique. Il ne l’est peut-être pas tant que cas, selon une équipe scientifique, rapporte La Capitale.

Social car le système repose sur l”idée que les plus gros consommateurs sont les plus riches et écologique car le prix de l’eau reste modéré sur les premiers mètres cube avant de grimper fortement. Sauf que le travail de l’équipe du projet HyPer (Hygiène Personnelle), financé par Innoviris, met peut-être à mal le principe de base. “Il s’agit d’une idée fausse. Les pauvres ne consomment pas moins que les riches. Dans nos enquêtes, la variable ‘revenu’ n’explique en rien la facture d’eau”, explique-t-elle.

“Je pense que l’on passe à côté de la justification de la tarification progressive de l’eau et des objectifs fixés. La tarification n’est ni sociale, ni environnementale. Je serais plus favorable à un système où X litres vaut X euros”, conclut un chercheur, dans le quotidien.

Belga -Photo: Belga/ Benoit Doppagne

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04 septembre 2019 - 07h00
Modifié le 04 septembre 2019 - 07h00