Site du Barca : le PTB dénonce “un cadeau” fait à l’Union, des équipes féminines présentes au conseil communal de Saint-Gilles
Le conseil communal de Saint-Gilles a approuvé jeudi soir deux conventions liant la commune à la Royale Union Saint-Gilloise. Si l’accord concernant le stade Marien a été voté sans encombre, la convention relative au site du Barca, où se mélangent jeunes élites et équipes amateurs, a suscité une vive opposition du groupe PTB qui dénonce un déséquilibre au détriment du sport amateur. Des représentantes de clubs de football féminin ont assisté au conseil, munies de calicots critiques à l’égard du bourgmestre.
La première convention prolonge jusqu’en 2035 l’accord sur le stade Marien, situé sur le territoire de Forest. Le club, désormais pleinement professionnel, en assurera la gestion quotidienne, tandis que la commune reste titulaire du bail emphytéotique. L’objectif affiché: adapter les modalités de gestion à la réalité moderne du club tout en respectant l’héritage de ce site classé.
La seconde convention, plus controversée, concerne le site du Barca, propriété saint-gilloise située à Anderlecht. L’Union, qui utilise ces terrains depuis plusieurs années, y investira 4 millions d’euros pour rénover les infrastructures, contre une redevance annuelle de 110.000 euros, à destination de son école des jeunes. Le bail emphytéotique est conclu pour 15 ans. Le club promet de maintenir l’accès aux clubs amateurs et d’y renforcer sa politique de formation bruxelloise.
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Le PTB, deuxième force politique de la commune, a vivement critiqué ce qu’il considère comme un transfert d’un bien public à une entreprise privée, sans garanties suffisantes pour les clubs locaux, et sans contribuer à hauteur de ses capacités. Il rappelle qu’une pétition de 700 signatures avait déjà été déposée en 2023. Le groupe regrette l’absence d’obligations contractuelles claires sur le maintien des créneaux horaires pour les clubs amateurs, notamment féminins, qui déplorent déjà des exclusions de fait.
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