Scandale au Parlement européen : “Ces graves affaires touchent en premier lieu nos militants”, déplore Karine Lalieux
La ministre fédérale des Pensions et de la Lutte contre la pauvreté Karine Lalieux (PS) était l’invitée de Fabrice Grosfilley ce vendredi dans + d’Actu. Elle s’est notamment attardée sur le cas Tarabella.
Le Parlement européen tremble sur ses bases depuis les soupçons de corruption dans ses rangs. En première ligne de ce scandale : le groupe socialiste européen. L’un de ses membre, le député belge Marc Tarabella, a été exclu du parti. La justice belge demande par ailleurs la levée de son immunité parlementaire, alors que ce dernier continue d’affirmer son innocence.
Interrogée sur ces scandales à répétition, après celui du Parlement wallon, la ministre Karine Lalieux s’est dite “très en colère”. “Il y a toujours la présomption d’innocence et si Marc est innocenté demain, il sera innocenté. Mais je suis en colère parce qu’aujourd’hui ces affaires graves touchent en premier lieu nos militants et nos élus locaux qui se donnent chaque jour pour faire avancer un monde plus solidaire et pour défendre nos valeurs de justice sociale. Aujourd’hui, l’opprobre est mis sur tout le monde alors que la quasi totalité de nos élus sont des gens de conviction qui se donnent au quotidien“.
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Malgré sa présomption d’innocence, Marc Tarabella a déjà été exclu du parti socialiste. “Il fallait qu’on agisse vite“, justifie Karine Lalieux. “Ceci afin de retourner vers nos dossiers et continuer à travailler pour l’ensemble des citoyens. Effectivement, c’est dur peut-être, mais – je vais vous le dire – j’ai plaidé pour l’exclusion.”
► L’interview complète est à retrouver ici
V.d.T. – Photo : BX1
