La réforme du paysage hospitalier belge inquiète les acteurs de terrain : débat dans #M

La Chambre a adopté le projet de loi organisant les hôpitaux en un maximum de 25 réseaux à l’horizon 2020, 13 en Flandre, 8 en Wallonie et 4 à Bruxelles, avec au minimum un réseau pour 400.000 habitants.

Pierre angulaire de la réforme hospitalière, avec le financement standardisé, le projet de loi vise à rationaliser l’offre hospitalière en encourageant les collaborations.

Selon les politiques, la réforme est justifiée par le fait que l’appareillage le plus complexe nécessite une utilisation intensive pour être efficace. À l’avenir, chaque hôpital général et universitaire fera partie d’un réseau clinique locorégional rencontrant l’ensemble des missions de soins spécialisés. Les soins les plus pointus, comme la chirurgie oncologique complexe ou la chirurgie cardiaque, ne seront pas disponibles dans chaque réseau hospitalier. Des règles de renvoi vers les différents points de référence seront nécessaires.

Les soins les moins complexes continueront à être pris en charge dans les établissements hospitaliers de proximité. La mise en place des différents réseaux s’effectue au sein de chaque Région, indépendamment du caractère privé, public ou philosophique de l’établissement. La réforme permettra la réalisation d’économies.

Toutefois, cette réforme ne rassure pas du côté des syndicats et des acteurs de terrain. Sur le plateau de #M, Etienne Wery, administrateur général d’Iris, Benoît Lambotte, secrétaire général de la CSC Services publics, et Pierre Gillet, président du KCE et directeur du CHU de Liège, évoquent ce que va changer cette réforme au sein des hôpitaux à Bruxelles. (avec Belga)

Retrouvez #M le mag de la rédac’ du mardi au vendredi à 18h25 sur BX1.