Ralentissement de l’activité immobilière : Bruxelles moins touchée que la Flandre et la Wallonie

L’activité immobilière tourne au ralenti depuis le début du confinement imposé pour endiguer la propagation du coronavirus, indique La Fédération du Notariat (Fednot) dans un communiqué. Le nombre de transactions immobilières est en baisse.

Le ralentissement concerne les trois Régions mais les touche de manière différente. Si comparativement à la même période en 2019, le nombre de transactions immobilières a chuté de -7,9% entre le 1er janvier et le 29 mars, Bruxelles est plus épargnée que ses deux voisines, avec une baisse de 0,7% (-10% en Flandre et -5,4% en Wallonie).

Les mesures de confinement imposées à partir de mi-mars ont eu un impact immédiat sur le marché immobilier et dans les études notariales. Les études continuent à travailler essentiellement à distance et de la sorte à traiter les dossiers qui rentrent. Si les transactions ne sont pas à l’arrêt, il faut bien constater que le contraste est saisissant“, explique le notaire Renaud Grégoire.

En comparaison avec la même semaine l’an passé, la semaine du 16 mars a connu une baisse de -27,1% du nombre de transactions immobilières. Pour la semaine du 23 mars, cette baisse s’élève même à -39,3%. “Il est probable que dans les 15 jours à venir cette baisse d’activité dépassera les 50% par rapport à 2019“, estime Renaud Grégoire.

Avant l’annonce des mesures de confinement du 18 mars, la Flandre connaissait déjà une baisse de l’activité de -3,3% par rapport à la même période l’an dernier, alors que la Wallonie voyait son activité immobilière augmenter de +3,1% et Bruxelles connaissait une hausse de +8,3%.

Enfin, pour la première fois depuis 2015, le prix moyen d’une maison en Belgique diminue légèrement (-0,4%) lors du premier trimestre 2020, s’élevant désormais à 261.068 euros. Le prix moyen d’un appartement continue lui d’augmenter, à 241.328 euros, avec une augmentation de +5,6%, soit sa hausse la plus forte depuis 10 ans.

Rédaction en ligne