Plan taxi : le numerus clausus prévoit 3.250 véhicules à Bruxelles

Actuellement, le nombre de véhicules est de 2.725.

3.250, c’est le nombre de véhicules que prévoit le numerus clausus du plan taxi, parmi lesquels 1.425 taxis traditionnels et 1.825 LVC (location de voiture avec chauffeur). Une augmentation par rapport à la situation actuelle.

Je pense que le Gouvernement bruxellois a fait une grosse erreur d’analyse

Cette décision n’enchante pas Sam Bouchal, le président de la Fédération bruxelloise des taxis ; “trouver du travail pour 3.250 véhicules alors qu’on n’a pas suffisamment de travail aujourd’hui pour les 2.000 véhicules qui circulent à Bruxelles. Je pense que le Gouvernement bruxellois a fait une grosse erreur d’analyse. Il confond le nombre de chauffeurs dont Bruxelles a besoin dans le secteur du transport rémunéré de personnes et le nombres de véhicules. Nous avons besoin de plus de chauffeurs, nous n’avons pas besoin de plus de véhicules“.

Ce n’est pas assez

Actuellement, il y a 2.725 licences dont 1.300 pour les taxis et 1.425 pour les LVC. Pour le président de l’Association Belge des Chauffeurs de Limousine (ABCL), Fernando Redondo, ce nombre de chauffeurs LVC n’est a pas suffisant ; “ça ne me semble pas assez. Pour nous, aller en-dessous de 2.000-2.500 voitures, c’est régressé“.

Le plan taxi approuvé au début du mois de juin

Le Parlement bruxellois a adopté le vendredi 3 juin le projet d’ordonnance relatif aux services de taxi, surnommé “Plan Taxi”, adoption ayant eu lieu majorité contre opposition.

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Ce plan prévoit d’unifier les services de taxi (taxis classiques et VTC) au sein d’un même secteur, mais avec une diversification des services pour répondre aux différents besoins (entre taxis de station identifiables, taxis de rue sur réservation et taxis de cérémonie pour des événements spécifiques), le tout encadré par un numerus clausus “pour éviter une saturation d’opérateurs, créant une concurrence trop forte“, indique le cabinet Vervoort.

L’avis des représentants du secteur sera remis au gouvernement le 12 juillet.

■ Reportage de Sabine Ringelheim, Frédéric De Henau et Pierre Delmée