Piqûres sauvages en soirée : “Ces agressions réveillent des peurs bien spécifiques”
On en a beaucoup parlé au Royaume-Uni et en France. En Belgique, plusieurs cas auraient été recensés dans des festivals en Wallonie et lors de la Pride à Bruxelles, le week-end dernier.
À l’heure actuelle, sept plaintes ont été déposées en Belgique, dont deux à Bruxelles. Mais le mystère demeure sur ce que sont réellement ces piqûres. Pour le moment, on ne connait pas la nature du produit injecté, car aucune analyse sanguine n’a encore pu être réalisée.
Deux hypothèses sont toutefois privilégiées :
- Il pourrait s’agir d’une piqûre d’insuline, produit toxique pour les personnes qui n’en ont pas besoin pouvant provoquer maux de têtes, étourdissements, nausées.
- Autre hypothèse : la seringue ne contiendrait aucun produit. Auquel cas, les symptômes devraient plutôt être liés à des manifestations d’anxiété.
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Pour le professeur Olivier Luminet, psychologue de la santé à l’UCLouvain, ces agressions réveillent des peurs bien particulières. “L’idée que l’on injecte un produit ou une maladie suscite des peurs très fortes chez les gens et les incitent à développer leur imaginaire. Dès qu’ils entendent que des personnes proches auraient pu être piquées, ils peuvent développer des symptômes comme des maux de tête ou des étourdissements, qui sont davantage des manifestations d’anxiété que des signes claires au niveau du corps qui indiqueraient qu’ils ont réellement été piqués.”
■ Les explications de Camille Paillaud, en direct dans Le 12h30 de BX1+