Les Prix de la Critique deviennent les Prix Maeterlinck de la critique scène et dévoilent leurs nommés

Les Prix de la Critique Théâtre-Danse-Cirque, qui récompensent le meilleur des arts de la scène en Fédération Wallonie-Bruxelles, changent de nom cette année.

Attribués depuis 1952, les Prix de la Critique vont changer de dénomination cette année. Ils deviendront en effet les Prix Maeterlinck de la critique scène, en hommage à l’écrivain et dramaturge belge Maurice Maeterlinck (1862-1949), prix de Nobel de littérature en 1911. Septante ans après sa mort, l’homme de théâtre revient donc sur le devant de la scène. Maurice Maeterlinck sera aussi à l’honneur lors du prochain festival d’Avignon, le 5 juillet, avec une nouvelle version de la pièce « Pelléas et Mélisande », sous les commandes de la metteuse en scène Julie Duclos. Alors que la Monnaie va créer en septembre l’opéra « Le silence des ombres », d’après la pièce « La mort de Tintagiles », écrite par Maeterlinck en 1894.

Remise des prix le 23 septembre

Concernant les prix Maeterlinck de la critique scène, 15 catégories seront présentées lors de la grande soirée de remise, prévue au Théâtre National le 23 septembre prochain. Trois candidats ont été nommés pour chacune de ces catégories, dont la nouvelle catégorie « meilleure spectacle comédie-humour ».

Ces nommés ont été choisis par un jury composé de : David Courier (BX1, Le Cour(r)ier Recommandé), Laurent Ancion (Cirq en Capitale), Marie Baudet (La Libre Belgique), Gilles Bechet (Bruzz), Didier Béclard (Demandez le programme), Laurence Bertels (La Libre Belgique), Carine Bratzlavsky (La Trois),  François Caudron (Musiq 3), Michèle Friche (Le Soir), Christian Jade (RTBF.be/Culture), Catherine Makereel (Le Soir), Dominique Mussche (RTBF.be/Culture), Nicolas Naizy (Radio Campus, Cirq en Capitale, Focus Vif), Éric Russon (Moustique), Estelle Spoto (Focus Vif).

Notons encore que la soirée de la remise de ces prix sera mise en scène par Fabrice Murgia et sera retransmise en direct sur RTBF Auvio.

Voici les nommés des différentes catégories des Prix Maeterlinck de la critique scène 2019 :

Meilleur spectacle

■ Ce qui arrive, de Coline Struyf, d’après le roman graphique Ici de Richard McGuire.
Final Cut, de Myriam Saduis avec la collaboration d’Isabelle Pousseur.
Sylvia, de Fabrice Murgia, d’après Sylvia Plath.

Meilleure mise en scène

Crâne, d’Antoine Laubin d’après le roman éponyme de Patrick Declerck.
L.U.C.A. – Last Universal Common Ancestor, d’Hervé Guerrisi et Grégory Carnoli.
Playback d’histoires d’amour, de Delphine Bibet.

Meilleur spectacle de danse

■ Mirage, d’Olga de Soto.
Stretch, d’Isabella Soupart.
The Great He-Goat, de Nicolas Mossoux, en collaboration avec Patrick Bonté.

Meilleur spectacle de cirque

■ La Vrille du chat, de la compagnie Back Pocket.
One-shot !, de Maxime Dautremont et Foucault Falguerolles (Cie one-Shot !).
Valhalla, d’Anna Nilsson et Sara Lemaire (Petri Dish).

Meilleure comédie/meilleur spectacle d’humour

■ Amitiés sincères, de Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie.
Desperado, de Ton Kas et Willem De Wolf.
Scapin 68, de Thierry Debroux d’après Molière.

Meilleur spectacle jeune public

■ (Victor) Frankenstein, de Karine Birgé – Cie Les Karyatides, d’après Mary Shelley.
La Question du devoir, d’Émilie Plazolles (Théâtre des Zygomars).
#VU, de Mattias De Paep et Andreas Christou (Cie Les Arts nomades).

Meilleur seul en scène

■ LEGS « suite », de et avec Edoxi Gnoula. Mise en scène de Philippe Laurent.
Un homme si simple, d’André Baillon. Mise en scène de Michel Bernard. Avec Angelo Bison.
Une vie sur mesure, de Cédric Chapuis. Mise en scène de Stéphane Batlle. Avec Pierre Martin.

Meilleure découverte

■ On est sauvage comme on peut, du collectif Greta Koetz.
Partage de Midi, de Paul Claudel. Mise en scène d’Héloïse Jadoul.
Pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon ?, de Pierre Solot et Emmanuel De Candido.

Meilleure comédienne

■ Edoxi Gnoula, dans LEGS « suite », de et avec Edoxi Gnoula.
Myriam Saduis, dans Final Cut, de Myriam Saduis avec la collaboration d’Isabelle Pousseur.
Anne Sylvain, dans Ce qui arriva quand Nora quitta son mari, d’Elfriede Jelinek. Mise en scène de Christine Delmotte, et dans Elephant Man, d’Anne Sylvain. Mise en scène de Michel Kacenelenbogen.

Meilleur comédien

■ Cédric Juliens, dans Les Voies sauvages, écrit et mis en scène par Régis Duqué.
Hervé Piron, dans Desperado, de Ton Kas et Willem De Wolf, et dans Crâne, d’Antoine Laubin.
Achille Ridolfi, dans Anti-héros, d’Achille Ridolfi, mise en scène de Nathalie Uffner, et dans Propaganda !, de Vincent Hennebicq.

Espoir féminin

■ Salomé Crickx, dans Lutte des classes, d’Ascanio Celestini. Mise en scène de Iacopo Bruno et Salomé Crickx.
Sarah Grin, dans Partage de Midi, de Paul Claudel. Mise en scène d’Héloïse Jadoul.
Cécile Maidon, dans Penthésilée, d’Heinrich von Kleist. Mise en scène de Thibaut Wenger.

Espoir masculin

■ Ferdinand Despy, dans Marguerite Duras, d’Isabelle Gyselinx.
Pierre Gervais, dans Ce qui arrive, de Coline Struyf.
Thomas Mustin, dans Hamlet, de William Shakespeare. Mise en scène et adaptation d’Emmanuel Dekoninck.

Meilleur auteur/meilleure autrice

■ Angèle Baux-Godard, pour L’Empreinte du vertige. Mise en scène de Clément Goethals.
Pauline d’Ollone, pour Où suis-je ? Qu’ai-je fait ?. Mise en scène de Pauline d’Ollone.
Tom Lanoye (auteur) et Alain Van Crugten (traducteur), pour La Reine Lear. Mise en scène de Christophe Sermet.

Meilleure scénographie

■ Ce qui arrive, de Coline Struyf, d’après Ici de Richard McGuire. Scénographie d’Arié Van Egmond.
Partage de Midi, de Paul Claudel. Mise en scène d’Héloïse Jadoul. Scénographie de Bertrand Nodet.
Valhalla, d’Anna Nilsson et Sara Lemaire. Scénographie d’Anna Nilsson et Sara Lemaire.

Meilleure réalisation artistique et technique

■ (Victor) Frankenstein, de Karine Birgé d’après Mary Shelley.
Parc, du collectif La Station.
Sylvia, de Fabrice Murgia.

Prix Bernadette Abraté (honore une personnalité des arts de la scène en FWB)

Isabelle Pousseur, metteuse en scène et directrice-fondatrice du Théâtre Océan Nord.

Photo : Prix Maeterlinck de la critique scène/François Schuiten

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28 juin 2019 - 12h15
Modifié le 28 juin 2019 - 12h15