Les États-Unis n’ont pas fait de demande d’extradition d’Assadollah Assadi, selon Van Quickenborne

Les États-Unis n’ont jusqu’à présent transmis aucune demande d’extradition d’Assadollah Assadi, ce ressortissant iranien condamné pour terrorisme en Belgique, ni fait connaitre leur intention d’en envoyer une, a indiqué le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne mercredi en commission de la Chambre.

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Le diplomate iranien purge sa peine en Belgique après avoir été condamné l’an dernier à Anvers à 20 ans de prison pour son rôle dans l’attentat déjoué de Villepinte, visant un rassemblement de l’opposition iranienne au nord-est de Paris.

Son nom est aussi cité en lien avec le traité signé récemment par la Belgique et l’Iran sur le transfèrement de détenus, dans la perspective d’une libération du travailleur humanitaire Olivier Vandecasteele, incarcéré pour des raisons obscures depuis plus de six mois en Iran. Téhéran réclame en effet la libération d’Assadi.

Des articles de presse se sont fait l’écho d’une éventuelle demande d’extradition des États-Unis à la Belgique. Interrogé par des députés de la N-VA et du Vlaams Belang, le ministre Van Quickenborne (Open Vld) a répondu que rien de tout cela n’était parvenu à la Belgique. Le ministre n’a connaissance que d’un courrier de sept membres du Congrès au procureur général des États-Unis, Merrick Garland, pour qu’il lance des poursuites contre Assadollah Assadi. Le sujet n’a pas non plus été évoqué lors de contacts avec des représentants du gouvernement.

 

Belga – Photo: Belga/Jasper Jacobs