Le système de tracing et testing adapté à partir de ce jeudi
Le système de suivi de contacts et de dépistage est débordé, surtout en Flandre, en raison de la forte recrudescence de la circulation du virus. Plus de 720.000 tests PCR ont été réalisés en une semaine. Pour éviter la saturation, les ministres de la Santé ont décidé d’adapter temporairement les procédures.
Qu’est-ce qui va changer ? Commençons par le tracing, c’est-à-dire la recherche et le suivi des contacts. L’objectif est de gagner du temps, pour informer les contacts à haut risque plus rapidement. Dès aujourd’hui donc, les personnes infectées auront le choix, soit d’attendre d’être contactées par les services du tracing, comme c’était le cas jusqu’ici, soit, c’est la nouveauté, de prévenir elle-même leurs contacts à risque, via un formulaire en ligne, sécurisé, sur le site masante.be.
Testing : un seul PCR pour les personnes vaccinées
Pour les non-vaccinés, rien ne change : il faut effectuer deux tests PCR, au jour 1 et au jour 7, et respecter une quarantaine. Celle-ci peut toutefois être limitée si le deuxième test est négatif. Mais pour les personnes vaccinées, la politique de dépistage introduit quelques petites subtilités. Le principe, c’est que les vaccinés ne devront plus faire qu’un seul test PCR, autour du cinquième jour après le contact à haut risque (cela peut être un peu avant ou un peu après). En attendant le résultat, ils sont en quarantaine. Mais ils ont la possibilité s’ils le souhaitent de lever la quarantaine un peu plus tôt, au quatrième jour, à condition de s’autotester quotidiennement les quatre premiers jours. “Et même si ces tests sont négatifs, il est recommandé de respecter les mesures de précaution comme la distance et le port du masque.”, précise Carole Schirvel, commissaire adjointe Corona. Et vu la virulence du virus aujourd’hui, cette prudence est de rigueur y compris après les résultats (négatifs) du PCR.
Si après un test PCR négatif, vous présentez des symptômes, il est recommandé de remplir un formulaire d’auto-évaluation en ligne pour obtenir un code pour un nouveau PCR gratuit. “Là encore, il s’agit d’un outil mis en place pour diminuer la charge de la première ligne de soin.”, commente Carole Schirvel.
Précisons qu’il s’agit d’une modification temporaire, le temps de remettre les services à flot. L’objectif est entre autres de récupérer quelques 30.000 tests par jour.
S. R.
► Les détails, avec les explications de Carole Schirvel, commissaire adjointe Corona, dans Toujours + d’Actu