Le nouveau calendrier scolaire francophone soumis au vote demain : passera, ou ne passera pas ?
Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles devra se prononcer ce mercredi.
La réforme est est l’un des principaux dossiers de la législature : un nouveau calendrier scolaire, que l’exécutif francophone estime mieux adaptés aux rythmes des élèves. Cette réforme sera soumise ce mercredi à la sanction des députés du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, largement partagés sur l’idée.
Car ce nouveau calendrier ne vaudrait que pour la Fédération Wallonie-Bruxelles : les vacances n’auraient donc pas lieu systématiquement, côté francophone, en même temps que du côté flamand ou germanophone, ou dans l’enseignement supérieur qui n’est pas concerné par la réforme… Un sacré casse-tête, par exemple, pour les parents scolarisant leurs enfants dans une autre communauté linguistique que la leur.
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Passera, ou ne passera pas ?
Si la réforme est portée par la majorité parlementaire PS-MR-Ecolo, elle suscite les interrogations de l’opposition Les Engagés (ex-CDH)-PTB-DéFI qui ont demandé en commission le report de sa mise en vigueur, d’au moins un an, pour que celle-ci puisse avoir lieu en même temps dans les trois communautés. Ce que la majorité refuse, expliquant par la voix de la ministre de l’Education, Caroline Désir (PS), que les autres régions ne sont pas suffisamment avancées dans leurs réflexions que pour permettre une réforme uniforme sous cette législature.
De même, certaines voix s’élèvent même au sein de la majorité. Alexia Bertrand, députée francophone et cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois, rejointe par la vice-première ministre Sophie Wilmès, demandent elles aussi une temporisation, afin de synchroniser la réforme dans tout le pays. Une autre voix dissidente, celle du député Nicolas Janssen (MR), avait déjà été émise en commission il y a deux semaines.
Reste à voir si ces réserves se traduiront dans le vote final prévu mercredi.
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Quel serait ce nouveau calendrier ?
Si ce nouveau calendrier venait à entrer en vigueur, celui-ci s’articulerait désormais avec des séquences de sept semaines de cours en moyenne (six au minimum, huit au maximum), entrecoupées de deux semaines de vacances. Ainsi, les vacances d’été seraient rabotées de sept semaines, pour permettre aux congés de Toussaint et de Carnaval de passer d’une à deux semaines.
La rentrée aurait donc désormais lieu le dernier lundi d’août (en 2022, le lundi 29 août), pour s’achever le premier vendredi de juillet (le 7 juillet 2023 pour la prochaine année scolaire).
ArBr avec Belga – Photo : Belga (illustration)
