Le musée Kanal et l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa questionnent notre héritage colonial
La mission d’une semaine de la Région bruxelloise en République démocratique du Congo s’est terminée vendredi dernier. Toute cette semaine, BX1 vous proposera un reportage réalisé sur place. Ce lundi, focus sur l’académie des Beaux Arts de Kinshasa, qui collabore avec le musée bruxellois Kanal.
► Que retenir de la mission de la Région bruxelloise à Kinshasa ?
Kanal-Centre Pompidou a officiellement lancé mardi dernier à Kinshasa son projet artistique “Living Traces”, une année de “passerelle” entre les capitales belge et congolaise.
Le premier volet gravite autour de l’héritage colonial et de son impact. “C’est un vrai chantier, un bouillonnement, une plateforme que nous ouvrons, qui va se faire de diverses manières : des expositions, de la performance, de l’association à des festivals, des bals populaires“, résume Yves Goldstein, directeur de Kanal.
Exposition et collaboration
Le premier évènement de ce projet “polysémique et multidirectionnel” qui impliquera artistes belges et congolais est l’exposition “Kinshasa – (N)Tonga, entre futur et poussière” qui a été inaugurée mardi à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, mêlant objets issus des réserves muséales, installations, photographies et autres formes d’art visuel.
Cette exposition se déplacera en septembre prochain à Bruxelles, où elle s’installera face à Kanal-Centre Pompidou – toujours en chantier – de l’autre côté du canal.
La collaboration se poursuit aussi entre les étudiants de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa et l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles.
► Retrouvez tous nos articles sur la mission de la Région bruxelloise à Kinshasa
■ Reportage de Valérie Leclercq, Nicolas Scheenaerts et Thimotée Sempels