Le MR invite les partis à de nouvelles négociations : les réactions politiques
Ce matin à notre antenne, le chef de file du MR bruxellois David Leisterh annonçait qu’il allait ouvrir un épisode de négociations autour de la note de politique générale présentée mercredi dernier. Certains partis, comme DéFI ont des réticences sur le fond.
“Nous avons une réponse de quasiment tous les partis même si certains expriment des réticences sur le fond”, affirmait-il. Et parmi eux, DéFI. Le parti ne s’y rendrait pas, en cas d’absence de majorité francophone (et notamment avec l’absence d’Ecolo). “À défaut, cela ne servira à rien. Les réformes structurelles dont Bruxelles a tant besoin ne seront possibles qu’en présence d’une majorité solide au Parlement”, explique Sophie Rohonyi.
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Au-delà du besoin d’une majorité francophone, DéFI évoque comme autre raison de refus : ses réticences à travailler avec la N-VA. “Nous forcer à travailler avec la N-VA, à une majorité à laquelle il n’y a plus que le MR qui croit, c’est de l’acharnement thérapeutique.” La présidente poursuit : “La majorité que nous proposons depuis des mois, à savoir sans PS et sans N-VA est possible. Pourquoi continuer à la refuser? Nous invitons donc le MR à abandonner sa posture contre-productive de chantage et de coups de com’ qu’il utilise depuis des mois et à enfin se deskotcher de la N-VA”, conclut Sophie Rohonyi.
De son côté, le bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert et l’ancien président de Défi qui a lancé son parti Lib-res, Olivier Maingain dit déplorer le contenu de la note : “pas un mot sur le survol aérien abusif (…) pas un mot sur les nuisances graves engendrées par les vibrations de certaines rames du métro sur la ligne 1 (…) pas un mot sur la nécessaire prolongation de la ligne du tram 8 ou d’une autre ligne jusqu’aux Cliniques universitaires Saint-Luc (…)”
Rédaction