Le GRACQ et le Fietsersbond dénoncent les pistes cyclables trop peu visibles

Le GRACQ et le Fietsersbond attirent l’attention des gestionnaires sur les pistes cyclables “invisibles”, c’est-à-dire celles dont les marquages au sol ont disparu, et réclament leur rafraîchissement sur une série d’axes. 

Les pistes cyclables marquées à la peinture blanche délimitent la place réservée aux cyclistes sur la voie publique : les voitures ont l’interdiction d’y circuler, de s’y arrêter ou d’y stationner, rappelle le GRACQ dans un communiqué. Elles assurent aux cyclistes un minimum de confort et de sécurité. Mais lorsque le marquage s’efface, la sécurité des cyclistes n’est plus assurée. Certains gestionnaires de voirie y sont attentifs mais selon le GRACQ et le Fietsersbond, les pistes cyclables “invisibles” se multiplient un peu partout sur le territoire bruxellois.

Cartographie

Dix groupes locaux du GRACQ et du Fietsersbond, actifs sur 11 communes bruxelloises (Anderlecht, Berchem-Sainte-Aghathe, Bruxelles-Ville, Evere, Jette, Molenbeek, Saint-Gilles, Ixelles, Watermael-Boitsfort, Woluwe-Saint-Lambert et Woluwe-Saint-Pierre), ont sillonnés les quartiers pour repérer, documenter en image et répertorier sur une carte en ligne les pistes “en voie de disparition”, explique le GRACQ. “Les différents endroits concernés ont été signalés sur Fix My Street, la plateforme régionale de signalement des problèmes dans l’espace public. Les cyclistes espèrent que ces différents signalements feront l’objet d’interventions rapides.

La cartographie des pistes “disparue” est à découvrir ici 

Solutions structurelles

Mais au-delà des interventions d’urgence, les deux associations de cyclistes réclament à la Région et aux communes des solutions structurelles et rappellent que l’entretien du réseau vélo et le rafraîchissement des marquages au sol est prévu dans le volet règlementaire du plan Good Move, le plan régional de mobilité. Du côté de Bruxelles Mobilité, les travaux de rafraîchissement annuels seraient en cours. Au niveau régional, la situation est globalement moins dégradée car l’administration privilégie l’usage de marquages thermoplastiques, plus coûteux mais plus résistants que la peinture. “Un appel similaire a été lancé à chacune des communes concernées : les cyclistes espèrent donc que l’entretien des pistes cyclables fera l’objet de mesures structurelles afin d’en garantir la bonne visibilité, et donc une meilleure sécurité pour les usagers.”, concluent le GRACQ.

Pour refaire tous ses marquages, Bruxelles Mobilité dépense chaque année 5,5 millions d’euros.

Rédaction – Photo : GRACQ/Fietsersbond