La tradition et savoir-faire du chocolat inscrit au Patrimoine culturel immatériel bruxellois
La tradition et le savoir-faire du chocolat belge sont désormais inscrits à l’inventaire du Patrimoine culturel immatériel de la région de Bruxelles-Capitale, annoncent mardi les autorités politiques de la région, de la ville de Bruxelles et les professionnels du secteur.
Le chocolat et la tradition belge qui y est liée deviennent ainsi le 22e élément constitutif de l’identité, du folklore et de la culture bruxellois.
Bruxelles est la première des trois régions du pays à prendre cette initiative. Etape nécessaire mais non suffisante -il faudra que Flandre et Wallonie l’imitent- pour pouvoir introduire un dossier auprès de l’UNESCO. Une démarche que Bruxelles appelle de ses voeux.
■ Reportage de Jim Moskovics, Matis Breysens, Loïc Bourlard et Stéphanie Mira
Le chocolat fait partie intégrante de la tradition dans notre Plat Pays. Un Belge en consomme en moyenne 7 kg par an, comme l’a rappelé Ans Persoons (Vooruit), secrétaire d’Etat bruxelloise au Patrimoine et au Commerce extérieur. Bruxelles est, par ailleurs, le berceau de la praline et du ballotin, crées par les époux Neuhaus, explique Anaïs Maes, échevine de la ville de Bruxelles, à la presse réunie dans les galeries St Hubert où sont installés plusieurs de nos artisans chocolatiers. “Plus de 200 boutiques proposent du chocolat”.
► LIRE AUSSI | Le meilleur chocolatier de Bruxelles se trouve à Koekelberg
Politiques et artisans veulent tous que le secteur continue à avancer sur trois axes. “Il est important de pouvoir attirer des talents”, déclare Philippe de Selliers, président du comité directeur de Beyond Chocolate, l’initiative visant à rendre le chocolat belge durable. “On est en permanence en recherche de personnel qualifié pour un secteur qui représente 8 milliards de chiffre d’affaires par an, dont 5,5 milliards à l’exportation“.
“Deuxièmement, il faut continuer à innover pour rester ce que nous sommes, les meilleurs”. Et, enfin, il faut se préoccuper de durabilité, assure-t-il. “Notre but est d’être à 100% durable”. Des objectifs que la reconnaissance d’aujourd’hui devrait soutenir.
Avec Belga – Photo : BX1