La toute première micro-forêt de Woluwe-Saint-Pierre a vu le jour ce jeudi
Ce jeudi 16 mars 2023 dès 8h30, une vingtaine d’élèves de 6ᵉ primaire de l’école de Joli-Bois ont participé à la plantation de la toute première micro-forêt de Woluwe-Saint-Pierre.
Les quelque 720 arbres de 15 essences différentes ont été plantés dans le parc de la Résidence Roi Baudouin au croisement du Val des Epinettes et de l’avenue Prince Baudouin.
« C’est un projet de longue date qui allie l’humain et la nature, qui plus est de manière intergénérationnelle, » explique le Bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre, Benoit Cerexhe, et le Président du CPAS, Philippe van Cranem. « C’est juste génial pour les familles du quartier et les résidents du home qui vont en profiter et pour les jeunes qui participent à la plantation. Personne n’est dupe quant à l’importance de replanter des arbres en ville pour lutter contre le réchauffement climatique. Notre devoir est de proposer et de réaliser ce type de projets. Et on peut d’ores et déjà vous dire qu’au vu de l’enthousiasme que cela suscite, il y en aura encore beaucoup d’autres. »
Même son de cloche du côté de l’Échevine de l’enseignement qui n’a eu aucun mal à convaincre l’école primaire de Joli-Bois de participer à l’évènement : « C’est un retour aux sources pour l’école de Joli-Bois amenée à planter un… joli bois », s’amuse l’Échevine de l’enseignement, Françoise de Callataÿ. « Cela ne me surprend pas, car l’école est très active dans son engagement sociétal. Elle organise prochainement une marche parrainée afin de récolter des fonds en faveur des sinistrés des tremblements de terre en Turquie et en Syrie. L’idée a immédiatement obtenu l’adhésion des enseignants et des élèves. »
L’organisation SOWoods (littéralement « semer des bois »), spécialisée dans l’implémentation de micro-forêts en zone urbaine, confirme : « Quand ils arrivent le matin, les enfants ont tendance à vouloir repartir. À la fin de la plantation, ils veulent rester et continuer. C’est magique puisque notre démarche se veut avant tout participative, » se réjouit Raphaël Loubert, ingénieur agronome chez SOWoods. « Notre objectif est de recréer des petits espaces forestiers en ville pour ramener de la biodiversité. Pour réussir cela, nous utilisons la méthode Miyawaki (botaniste japonais) : en plantant de quinze à trente espèces indigènes différentes, les arbres poussent plus vite et accueillent plus de biodiversité qu’une pelouse. Résultat, la micro-forêt s’autogère au bout de deux ans et arrive à maturité en vingt ans seulement. »
► Photo : Commune de Woluwé-Saint-Pierre