La Région bruxelloise renforce sa politique de stérilisation des chats avec trois nouvelles mesures

Tous les chats bruxellois devront être identifiés au premier janvier 2023. Malgré l’obligation de stérilisation depuis 2018, la surpopulation féline pose toujours problème en Région bruxelloise. Le gouvernement a donc décidé de renforcer sa politique en la matière.

Le nombre de chats qui peuplent les rues de Bruxelles ne semble pas diminuer avec le temps. Ce phénomène est tel que, depuis longtemps, le chat est l’espèce la plus présente dans les refuges bruxellois. En 2021, ceux-ci ont accueilli 3.600 chats et 850 chiens. Faute de places, ils n’ont parfois d’autre choix que de recourir à des refus ou à l’euthanasie.

Pour lutter contre la prolifération des chats, le ministre régional en charge du Bien-Être animal, Bernard Clerfayt (DéFI), annonce trois nouvelles mesures :

  • • Tout chat transitant par un refuge devra désormais être stérilisé avant d’être remis à son propriétaire.

Depuis 2018, la stérilisation est obligatoire pour tous les chats dès l’âge de 6 mois. Mais, dans les faits, seul 1 chat sur 5 arrivant dans les refuges est stérilisé.

  • • Tous les chats résidant en Région bruxelloise devront être identifiés.

Et non plus seulement les chats nés après le 1er novembre 2017 ou les chats donnés et vendus après cette date. Actuellement, on estime à 25.000 le nombre de chats identifiés, sur les 100.000 chats présents en Région bruxelloise.

  • • Il sera désormais possible, pour les refuges, de mettre à l’adoption des chatons “orphelins” à partir de 8 semaines, contre 13 semaines précédemment.

“Face à la prolifération des chats, il n’y a qu’une seule solution : la stérilisation. En renforçant et complétant les mesures actuelles, je veux assurer une meilleure gestion de la population des chats. Car actuellement, ce sont eux les premières victimes de cette surpopulation. Ils naissent dans la nature ou sont abandonnés et deviennent bien souvent des chats errants qui, dans le pire des cas, doivent être euthanasiés ou, au mieux, subir les désagréments d’une vie d’errance (maladie, bagarre, famine, etc.)”, détaille Bernard Clerfayt.

Belga – Photo : BX1

Reportage de Anaïs Corbin, Nicolas Scheenaerts et Stéphanie Mira

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02 septembre 2022 - 17h33
Modifié le 02 septembre 2022 - 17h35