La commission spéciale Uber adopte 20 constats et 14 recommandations

La commission spéciale Uber du parlement bruxellois a adopté lundi, à une large majorité, ses vingt constats et quatorze recommandations formulées au terme de neuf séances d’auditions.

Celles-ci avaient été organisées durant les premiers mois de l’année pour tenter de voir dans quelle mesure les pratiques de la multinationale Uber, dont certaines illégales, dénoncées par un consortium international de journalistes, ont eu un écho à Bruxelles dans le cadre de la réforme de l’ordonnance taxis.

Dans son rapport adopté lundi, la commission spéciale indique ne pas avoir constaté de pratiques illégales ou inappropriées dans le chef de membres du gouvernement régional. Elle n’a pas établi de pratiques illégales de lobbying à Bruxelles dans le chef de la multinationale américaine, “nonobstant la manière par laquelle la société Uber s’est imposée à Bruxelles, et pour laquelle l’actuelle direction a présenté ses excuses“.

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Projeté au-devant de la scène à la suite de révélations du lanceur d’alerte Mark Mac Gann, le nom de Pascal Smet a été évoqué dans le contexte des Uber Files. L’enquête journalistique a révélé l’existence de contacts entre Uber et le gouvernement bruxellois lors de la préparation de la réforme de l’ordonnance taxis.

L’ex-ministre de la Mobilité s’est toujours défendu, depuis ces révélations, d’être sorti des clous du défendable en matière de lobbying. Il l’a également fait, avec force détails, devant la commission, le 30 mars dernier.

Les recommandations en gestation plaident notamment en faveur de la mise en place d’une commission de déontologie via une ordonnance d’ici la fin de la législature et la relance du comité consultatif régional des Taxis. Il y a plusieurs recommandations en matière de transparence au niveau du gouvernement.

Belga